« On apprend à espérer au chevet d’un malade », rappelle François pour la Journée du malade

Par Anna Kurian – « Les lieux où l’on souffre sont souvent des lieux de partage, où l’on s’enrichit mutuellement », assure le pape François dans son message pour la 33e Journée mondiale du malade, qui sera célébrée le 11 février 2025. Le texte, rendu public ce lundi, est dédié à l’espérance, qui est le thème du Jubilé – grand événement de l’Église catholique fêté tous les 25 ans – se déroulant toute cette année.

La Journée mondiale du malade est célébrée annuellement le 11 février, en la fête de Notre-Dame de Lourdes. C’est à cette date symbolique, en 2013, que le pape Benoît XVI avait annoncé sa renonciation historique. Dans le message de cette année, le pape François s’adresse particulièrement à ceux qui sont atteints de « maladies graves, invalidantes, qui nécessitent peut-être des soins dont les coûts sont au-dessus de [leurs] moyens ». Il évoque aussi la souffrance des proches des malades qui « se sentent impuissants à [les] aider ».

Les malades, « un chant d’espérance »

Le Pape affirme aux malades qu’ils sont « un chant d’espérance dont la voix va bien au-delà des chambres et des lits des établissements de soins ». « Combien de fois on apprend à espérer au chevet d’un malade, […] on apprend à croire en se tenant près de ceux qui souffrent, […] on découvre l’amour en se penchant sur ceux qui sont dans le besoin », écrit-il.

Plus largement, le pontife de 88 ans invite les catholiques à être « des ‘anges’, […] des messagers de Dieu les uns pour les autres ». Il souligne que « le sourire bienveillant d’un soignant, le regard reconnaissant et confiant d’un patient » enseignent « le vrai goût de la vie ». Durant cette année jubilaire, les malades et le monde de la santé auront leur pèlerinage à Rome les 5 et 6 avril. Le Pape présidera une messe pour eux sur la place Saint-Pierre. Les 28 et 29 avril, est prévu également un jubilé pour les personnes en situation de handicap.

Par ailleurs, le pontife argentin a établi que la prochaine célébration solennelle de la Journée mondiale des malades, organisée tous les trois ans dans un sanctuaire marial de la planète, aura lieu le 11 février 2026 au sanctuaire de Chapi, à Arequipa, dans le sud du Pérou. Cette église de montagne dont l’origine remonte au XVIIIe siècle devait déjà être le décor de la journée de 2022, avant que le Pape ne la déplace à Rome à cause de la pandémie de Covid. En 2019, c’est Calcutta, en Inde, qui avait accueilli cette célébratio

Extrait de la Lettre du Vatican 28 janvier

Mayotte et le Secours Catholique

Le passage du cyclone Chido à Mayotte samedi 14 décembre a laissé des milliers de familles dévastées. Les vents violents et les pluies torrentielles ont causé des dégâts matériels considérables, détruisant des maisons, des écoles et des infrastructures essentielles. De très nombreux habitants se retrouvent sans abri, sans nourriture et sans accès à l’eau potable. Marc Bulteau, délégué du Secours Catholique à Mayotte, qualifie la situation d’« apocalyptique ». Nous ne pouvons rester indifférents. 

La bonne étoile (A l’écoute des Rois Mages)

Si les mages ont pu voir l’étoile pour la suivre, c’est sans doute parce qu’ils cheminaient dans la nuit : la voûte étoilée est invisible en plein jour. Mais on sait aussi que l’étoile de Noël n’est pas d’abord, en tout cas pas seulement, un astre luminescent dans le ciel. C’est le signe mystérieux, lu à travers l’épaisseur enténébrée de ce monde, qu’une autre aurore est possible. Dieu nous révèle la naissance du vrai roi, juste et bon, qui va remplacer la royauté inique, infidèle et violente des hommes. Et, à la suite des mages, le peuple qui espère encore que l’amour va venir est capable de distinguer cette révélation : Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu se lever une grande lumière ; et sur les habitants du pays de l’ombre, une lumière a resplendi (Is 9, 1). Si Hérode, au contraire, ne veut pas s’aventurer dans la nuit pour voir l’étoile de ses propres yeux, c’est parce que c’est sa propre lumière qui l’intéresse. Or il refuse qu’elle puisse faiblir. Il est prêt à tous les mensonges, à tous les crimes, car coûte que coûte, il doit occulter la vraie, la grande lumière. L’orgueil est une nuit noire. Pour voir le soleil se lever, il faut affronter cette nuit, la nôtre. Et reconnaître que la lumière dont nous avons besoin est celle d’un autre. « Heureux les pauvres de cœur, car le royaume des Cieux est à eux » (Mt 5, 3).

Jean de Saint-Cheron

Jean de Saint-Cheron est l’auteur de l’essai Les Bons Chrétiens (Salvator, 2021) et de deux récits, Éloge d’une guerrière (Grasset, 2023) et MalestroitVie et mort d’une résistante mystique (Grasset, 2025).

Jubilé 2025 : pèlerin d’espérance

« Tout le monde espère. L’espérance est contenue dans le cœur de chaque personne comme un désir et une attente du bien, bien qu’en ne sachant pas de quoi demain sera fait. L’imprévisibilité de l’avenir suscite des sentiments parfois contradictoires : de la confiance à la peur, de la sérénité au découragement, de la certitude au doute. Nous rencontrons souvent des personnes découragées qui regardent l’avenir avec scepticisme et pessimisme, comme si rien ne pouvait leur apporter le bonheur. Puisse le Jubilé être pour chacun l’occasion de ranimer l’espérance. La Parole de Dieu nous aide à en trouver les raisons. Laissons-nous guider par ce que l’apôtre Paul écrivait aux chrétiens de Rome. »

BULLE D’INDICTION DU JUBILÉ ORDINAIRE DE L’ANNÉE 2025

Journée des bénévoles : 25 janvier 2025

Depuis l’année dernière nous avons mis sur pied la Journée des bénévoles qui a connu un grand succès. Ça a été l’occasion pour nous de dire merci à toutes ces personnes sans qui nous n’aurions pas les services essentiels pour la vie de notre paroisse. Cette année nous avons voulu élargir cette journée à tous les paroissiens pour plusieurs raisons : nous sommes tous bénéficiaires de leurs services donc tous présents pour les remercier et pour les connaître suivant leurs lieux et domaines d’interventions ; voir comment fonctionne notre paroisse ; nous découvrir et mieux nous connaître en faisant une fête de retrouvailles paroissiales et nous souhaiter tous la bonne année ; et puisque c’est l’année du Jubilé 2025 ; en parler pour savoir ce que c’est et comment la mettre à profit spirituellement tant au niveau personnel qu’au niveau paroissial. Je vous invite à communiquer largement là-dessus autour de vous pour que nous soyons massivement réunis , salle de l’AUNIS à la Tranche sur Mer le 25 Janvier 2025 de 9h30 à 16 heures. Nous souhaiterions en faire une journée festive qui marque les annales de notre paroisse. Les dernières inscriptions sont attendues pour le 15 décembre au plus tard afin de permettre une bonne organisation. Vous avez les fiches dans les permanences et aux sorties des messes dominicales.
Une participation de 15€ ou plus est demandée selon vos possibilités. Veuillez libeller votre chèque au nom de la paroisse en précisant au dos du chèque au crayon fête du 25 janvier 2025.

Voici le programme :

9h30 Messe à l’église de Tranche

10h30 Conférence du père Robert DAVIAUD sur le thème du jubilé Pèlerins d’Espérance avec un aperçu sur la signification d’un jubilé et ses avantages à la salle de l’Aunis

12h apéro suivi du déjeuner

Animation pendant et après le déjeuner

15 h 30 rangement et départ

Quelle est la signification de l’Avent?

Le temps de l’Avent (du latin adventus, « venue, avènement ») s’ouvre le 4ème dimanche précédant Noël.

L’Avent est la période durant laquelle les fidèles se préparent intérieurement à célébrer Noël, événement inouï, et décisif pour l’humanité, puisque Dieu s’est fait homme parmi les hommes : de sa naissance à sa mort sur la Croix, il a partagé en tout la condition humaine, à l’exception du péché.

Chacun est appelé à la vigilance et au changement de vie. La parole des Prophètes, qui retentit en chaque liturgie dominicale de l’Avent, redit la nécessité de la conversion et de la préparation du cœur, comme le rappellent également les autres lectures de la messe.

Le début de l’Avent marque aussi l’entrée dans une nouvelle année liturgique : celle-ci commence chaque année avec ce temps de préparation à Noël, pour s’achever une année plus tard à la même période.

L’Avent, comme l’ensemble du calendrier liturgique catholique, aide les fidèles à revivre les grands événements de la vie et de l’enseignement du Christ, en particulier de sa naissance (Noël) à sa Résurrection (Pâques). L’Église relit et revit donc « tous ces grands événements de l’histoire du salut dans  » l’aujourd’hui » de sa liturgie » .

Des propositions en ligne

« Avent dans la ville – s’arrêter, vivre une attente » retraite en ligne par des Frères dominicains de l’École biblique de Jérusalem

Retraite en ligne à l’école des saints du Carmel

Prions en Église « Calendrier de l’Avent audio »

Magnificat : parcours de prières et retraites en ligne

« Prie en chemin » – retraites en ligne proposées par des jésuites

Neuvaine de l’Avent proposée par la Communauté des Béatitudes

En cherchant bien, vous en trouverez d’autres….

Les traditions de l’Avent avec le Frère Paul-Adrien

Mais qu’est-ce que l’E A P ou Équipe Pastorale ?

Nous entendons régulièrement parler dans notre paroisse de l’équipe d’animation pastorale (EAP).
L’Eglise a demandé aux prêtres de s’entourer d’une équipe de laïcs pour les aider dans le choix et l’organisation des différentes activités de leurs paroisses. En terme de conseil, ils apportent au prêtre les richesses de leurs différences de personnes laïques, d’époux ou d’épouses, de parents, de personnes engagées dans le monde. En terme de travail, ils vont souvent prendre à leur compte l’organisation matérielle des activités extraordinaires de la paroisse, permettant au curé de garder un maximum de temps pour les sacrements et sa mission d’apostolat. Dans notre paroisse Saint Jacques de Moutiers, l’EAP est composé du Père Verkys et d’une dizaine de laïcs. Elle se réunit une fois par mois. Ses membres s’engagent normalement pour un mandat de trois ans.
Le Père Verkys a choisi ses membres pour que nos différents clochers y soient représentés. En majorité composé de retraités, il inclut aussi un actif et une mère de famille. La plupart sont déjà fortement engagés au sein de leur clocher. L’idée reste de retrouver dans l’EAP toute la diversité de notre paroisse.
Tous les ans, en septembre, l’équipe décide des activités de l’année. Propositions venant du prêtre ou des laïcs, toutes sont débattues. L’arbitrage final reste évidemment au curé. Le reste de l’année, les réunions permettent de préparer ces différentes activités, mais aussi de faire le point sur la vie de la paroisse et remonter les éventuels problèmes.
Enfin, le sérieux n’empêchant pas l’humour, nous ne pouvons finir cette présentation de notre EAP sans souligner le côté « palabre » que notre Curé sait y mettre en place à chaque réunion, pour lui rappeler sans doute son Bénin natal.

LE SOURIRE DES SAINTS

Nous venons tout juste de fêter la Toussaint. A cette occasion, depuis presque trois décennies nous assistons chez nous en France, dans la rue, dans les magasins sans oublier les médias, à des pratiques d’un autre âge. Nous Chrétiens, ce rituel nous interpelle. On ne doit pas essayer de le comprendre, mais plutôt chercher à s’en protéger et à lutter contre. Un bon moyen pour y parvenir est de se remémorer ce que signifie la Toussaint, son sens et son but. Il faut distinguer la Toussaint du « jour des morts », le lendemain. Dans l’esprit du grand public c’est un peu la même chose. C’est peut-être pour cette raison que ce jour-là, cette solennité attire beaucoup de monde dans nos églises. C’est l’une des quatre plus grandes fêtes religieuses de l’année avec Noël, l’Ascension et l’Assomption. C’est la fête de tous les saints, les saints comme ceux du calendrier qu’on vénère tous les jours de l’année, mais aussi la foule des saints de l’ombre, ces hommes et ces femmes qui ont essayé de suivre l’Evangile, suivre le Christ, moins connus aujourd’hui mais qui sont dans la béatitude céleste, dans cette cours du ciel où ils sont honorés. C’est l’occasion pour les Chrétiens de rappeler que notre destin c’est le Ciel, qu’il n’est pas réservé simplement à une élite ou à ceux qui font des choses extraordinaires et que nous sommes tous appelés à la Sainteté.

Historiquement cette fête remonte à l’antiquité. A Rome il y a le Panthéon, ancien temple romain, dédié d’abord aux dieux du paganisme et à partir de la Christianisation aux martyrs et ensuite à tous les Saints. La Toussaint, est une fête lumineuse. La lumière du Seigneur, dans laquelle se trouvent nos frères et nos sœurs, vient nous réconforter, nous consoler et nous aider à lutter contre d’autres pratiques, et en particulier contre cette « forme de paganisme » qui revient avec l’apparence d’ « halloween ». Aller chercher une fascination pour le mal est un peu inscrit dans le cœur de l’homme. Reporter régulièrement nos yeux vers le ciel, vers le sourire des Saints, le sourire de la Vierge Marie et celui de tous les Bienheureux, tranche justement avec la menace de ce qui est laid, de ce qui est moche, de ce qui nous inquiète et nous maintient dans le désespoir.

Lettre des évêques de France aux prêtres, diacres, personnes consacrées, laïcs en mission ecclésiale et au peuple de Dieu à l’occasion du Jubilé et de l’anniversaire du Concile de Nicée

Les évêques de France réunis en assemblée plénière à Lourdes du 5 au 10 novembre, ont voté une lettre aux prêtres, diacres, personnes consacrées, laïcs en mission ecclésiale et au peuple de Dieu à l’occasion du Jubilé 2025 et de l’anniversaire du Concile de Nicée.

Le Pape prône une éducation catholique sans idéologies

À rebours «des colonisations idéologiques» et d’une certaine «uniformisation de l’éducation» dans un monde globalisé, le Souverain pontife a plaidé ce samedi pour développer «l’art de la curiosité» dans l’enseignement catholique. François recevait en audience les 250 participants au symposium «Service-Learning et pacte éducatif global» en salle Clémentine du Palais apostolique.

Citant un extrait du film culte «Le Cercle des poètes disparus» où le professeur de littérature invite les élèves à se lever et à regarder la classe d’un autre point de vue, le Pape a rappelé que l’éducation n’est pas seulement la transmission d’un contenu, mais aussi «la transformation de la vie». Par celle-ci, il ne s’agit pas seulement de répéter des formules «comme des perroquets», mais d’apprendre à voir la complexité du monde.

L’uniformité éducative masque un conditionnement idéologique

Une pédagogie promue par Jésus à travers les paraboles, dans lesquelles Dieu ne parle pas «de manière abstraite» à destination d’une «élite» quelconque, mais de façon «simple et accessible» à tous. Or, François note que la mondialisation actuelle comporte un risque pour l’éducation: celui de l’uniformisation, certains programmes étant souvent soumis à des intérêts politiques et économiques. «Cette uniformité cache des formes de conditionnement idéologique qui falsifient le travail de l’éducation, en en faisant un instrument à des fins bien différentes de la promotion de la dignité humaine et de la recherche de la vérité», dénonce le Pape, vilipendant les idéologies, toujours réductrices. «L’idéologie se rétracte toujours, elle ne permet pas de se développer. Elle rétrécit toujours».

L’humanisme de l’Évangile

Dans ce contexte, le Successeur de Pierre loue la méthode pédagogique du Service-learning, ou «apprentissage par le service» employée par le réseau Uniservitate, du Centro Latinoamericano de Aprendizaje y Servizio Solidario (CLAYSS), association argentine fondée en 2002. Ainsi la responsabilité communautaire des étudiants à travers des projets sociaux fait partie intégrante de leur parcours académique. Selon le Pape argentin, c’est ainsi que les établissements d’enseignement catholiques sont à la hauteur de leur titre. En effet, être «catholique» ne se limite pas à ajouter un adjectif honorifique à son nom, mais signifie un engagement à cultiver un style pédagogique distinctif et un enseignement cohérent avec les enseignements de l’Évangile. «Il ne s’agit pas d’une idéologie évangélique, mais de l’humanisme selon l’Évangile.»

François cite à nouveau les intentions du Pacte éducatif mondial qu’il promeut depuis 2019: «Un proverbe africain dit que pour éduquer un enfant, il faut tout un village; construisons donc un ‘’village de l’éducation’’, où nous pouvons partager l’engagement de promouvoir des relations humaines positives et culturellement valables». Et de plaider pour une alliance éducative favorisantle dialogue entre les religions et l’attention portée à la Maison commune. Sur la base de son exhortation apostolique Evangelii gaudium, le Pape leur rappelle combien «la réalité est supérieure à l’idée», et «le tout est supérieur à la partie».

Cultiver la curiosité des enfants

Deuxièmement, l’enseignement catholique doit promouvoir selon lui une «culture de la curiosité». «Ce qui n’est pas la même chose que la culture du bavardage, non, rien à voir», mais celle qui valorise l’art de poser des questions, semblable à l’âge enfantin «des pourquoi», assure François, exhortant à écouter et à apprendre à poser ces questions des enfants, «curieux dans le bon sens du terme». Le Pape, défenseur d’une éducation intégrale, leur a aussi souligné la nécessité de ne pas réduire la connaissance à la seule capacité de l’esprit, mais à la coupler «à la dextérité de mains industrieuses et la générosité d’un cœur passionné». Elle est un triple langage qui se parle avec l’esprit, avec le cœur et avec les mains. Et, conclut, le Pape, le cœur est le meilleur pacificateur contre l’ennemi des idéologies. «Les idéologies ne nous font pas grandir, quel que soit leur signe, elles sont l’ennemi de la maturation.»