Un peu d’histoire
L’Eglise de Saint Vincent sur Graon est détruite pendant la Révolution et ses ruines sont vendues au maire du village qui les rétrocède au culte en 1802.
Entre 1807 et 1810, la toiture de l’édifice est refaite. L’Abbé Menuau, en 1857, trouva encore l’église très délabrée. Courageusement, il se mit à la besogne, fit percer 10 fenêtres dans le chœur et la Nef, demanda l’abandon de l’ancien cimetière autour de l’église, et la création du nouveau.
Son successeur, Jules Gautier, fit élever, vers 1863, la Croix de ce cimetière.
A Denis Caunet, on doit, vers 1868, la voûte de l’église en «tillis plâtré» et aussi la fonte d’une « misérable cloche » et l’achat d’une neuve, pour la Mission de décembre 1865 à janvier 1866. Prix total 5 456 Fr, si bien que chantèrent la cloche Mi (876 kg) et la cloche Sol (514 kg). Mgr. Colet
écrira, en 1869 : « Église en bon état ».
En 1873 on plaça la statue de St Vincent sur la façade de l’église. Jean Baptiste Borleteau, après 1883, acheta des bancs neufs.
De Saint Vivent à Saint Vincent
La commune devrait plutôt s’appeler « Saint Vivent sur Graon ». En effet Vivent, étranger au Poitou, serait venu au IVème siècle, avec Benoit d’Aizenay. Tous deux auraient eu l’autorisation de Saint Hilaire de Poitiers d’évangéliser une partie de son diocèse. Il aurait d’abord séjourné à Sigournay, puis Chaillé sous Les Ormeaux et à l’Ile d’Olonne, où il aurait rencontré Saint Martin de
Vertou. Plus tard, Saint Hilaire lui aurait assigné comme résidence Gravion (St Vincent sur Graon) où il serait mort solitaire, à la fin du IV siècle à l’âge de 120 ans
En 1932, le Pape Pie XI, désigne Saint Charles Borromée (1538-1584) patron de tous ceux qui s’engagent à instruire les autres dans la foi et, parmi eux les catéchistes et les séminaristes.
L’église de nos jours
Pour stopper les problèmes d’humidité, la municipalité de Saint Vincent a entièrement rénové l’intérieur et l’extérieur de l’église en 2013/2014. Les statues et le chemin de croix ont été restaurés par des bénévoles en 2015.