Histoire

L’ancienne église était si vieille qu’on n’a jamais su quand elle fut construite : au XIV° siècle, comme le suggère le chanoine ROBLIN (Monographie paroissiale de la Boissière des landes, 1909) ; au XI-XII° siècle comme le laissent entendre certains vieux documents.

Mais son apparence à la fin du XIX° siècle la condamne : elle est exigüe, vétuste, délabrée et elle ne peut accueillir décemment une communauté paroissiale forte de 1100 à 1200 âmes…

C’est en 1898, que fut prise la décision de construire une nouvelle église, l’existante étant jugée inapte aux cérémonies.
En effet, elle est exigüe, délabrée et vétuste. La tempête du 25septembre 1896 a sonné la fin. Le Conseil de fabrique de l’époque, avec l’accord de Monseigneur CATTEAU évêque de Luçon et de Monsieur LIBAUDIERE, architecte, décide d’en construire une nouvelle, le terrain attenant à l’ancienne ayant été cédé gracieusement par la famille de Guerry de Beauregard.

Pendant que les murs montent avec toute leur épaisseur de 80 cm, la bénédiction de la première pierre s’effectue le 17 avril 1900, donnant lieu à un rituel consistant à ce que chaque paroissien vienne frapper un coup sur cette première pierre, le tout sous l’œil bienveillant du curé Armand Batiot qui en sera le grand artisan.

Le 15 août 1901, fête de l’Assomption de Notre Dame et patronne de la paroisse, eut lieu la bénédiction de l’église, c’est-à-dire sa mise en service.

Avec un an de retard consécutif à un lifting extérieur et intérieur, son centenaire fut célébré le 4 octobre 2003, en présence de Monseigneur Michel SANTIER et de nombreuses personnalités civiles et religieuses dont les abbés Paul ARNAUD, curé et Marcel BEDON, prêtre coopérateur. C’est un événement qui restera longtemps gravé dans la mémoire de toutes les personnes présentes.

Avec les travaux d’entretien régulièrement effectués par la municipalité, et le nettoyage intérieur par les bénévoles, gageons que l’église Notre Dame de l’Assomption conserve fort longtemps son aspect de jeunesse.

Visite

Construite sur un plan somme toute classique, la nouvelle église est remarquable par sa simplicité mais également par le soin qui fut apporté à son aménagement

Elle est de style roman (néogothique ?) orné (ou de transition), avec colonnes détachées de la paroi, du plus gracieux effet, s’arrêtant à mi- mur, sur consoles dans la nef, avec colonnettes aux pans du pourtour du chœur pour le soutènement d’arceaux cintrés et de voûtes élancées, rondes, à nervures simples dans le cadre du transept et aux arrêtes des alvéoles.

La Sainte Table et le maître autel sont en marbre blanc et rouge dont l’emblème et la pensée qui les offrit, sont toute une litanie de délicatesse et de fidélité.

Sa grande luminosité contribue à la rendre spacieuse. Sa consécration fut célébrée le 30 avril 1902 avec beaucoup de solennité.

Une particularité de sa façade: elle possède 2 horioges (bien sûr synchronisées).

Une citation de l’époque, de sa construction, très optimiste :

Oh ! Quelle est belle notre Église
Où DIEU nous donne rendez-vous.
L ’aimer et la fréquenter tous,
Telle sera notre devise.

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