« Va, ton fils est vivant. » P.Verkys

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean4, 43-54

En ce temps-là, après avoir passé deux jours chez les Samaritains, Jésus partit de là pour la Galilée. – Lui-même avait témoigné qu’un prophète n’est pas considéré dans son propre pays. Il arriva donc en Galilée ; les Galiléens lui firent bon accueil, car ils avaient vu tout ce qu’il avait fait à Jérusalem pendant la fête de la Pâque, puisqu’ils étaient allés eux aussi à cette fête. Ainsi donc Jésus revint à Cana de Galilée, où il avait changé l’eau en vin. Or, il y avait un fonctionnaire royal, dont le fils était malade à Capharnaüm. Ayant appris que Jésus arrivait de Judée en Galilée, il alla le trouver ; il lui demandait de descendre à Capharnaüm pour guérir son fils qui était mourant. Jésus lui dit : « Si vous ne voyez pas de signes et de prodiges, vous ne croirez donc pas ! » Le fonctionnaire royal lui dit : « Seigneur, descends, avant que mon enfant ne meure ! » Jésus lui répond : « Va, ton fils est vivant. » L’homme crut à la parole que Jésus lui avait dite et il partit. Pendant qu’il descendait, ses serviteurs arrivèrent à sa rencontre et lui dirent que son enfant était vivant. Il voulut savoir à quelle heure il s’était trouvé mieux. Ils lui dirent : « C’est hier, à la septième heure (au début de l’après-midi), que la fièvre l’a quitté. » Le père se rendit compte que c’était justement l’heure où Jésus lui avait dit : « Ton fils est vivant. » Alors il crut, lui, ainsi que tous les gens de sa maison.

Tel fut le second signe que Jésus accomplit lorsqu’il revint de Judée en Galilée.

Méditons

Devant la situation désespérée de ce haut fonctionnaire royal qui ne pouvait rien de plus que les solutions qu’il a sans doute essayées pour sauver son Fils, il recourt à Jésus dont il a attendu parler. Jésus l’appelle d’abord à la foi: « Si vous ne voyez pas de signes et de prodiges, vous ne croirez donc pas ! ». Il fait un acte de foi en faisant confiance à la parole que Jésus lui a dite: «Va, ton fils est vivant». Sa foi a agi en faveur de son fils. Nous aussi sommes-nous appelés à faire confiance même sans voir des signes, que Jésus est présent dans notre vie de tous les jours. Sachons recourir à lui à temps et à contretemps. Ce fonctionnaire au-delà d’obtenir la guérison de son fils obtient l’ouverture à la vie éternelle: Alors il crut, lui, ainsi que tous les gens de sa maison. Au-delà de tout ce que nous pouvons obtenir de Dieu par nos
supplications, nous devons tendre vers la vie éternelle.

La vie éternelle demeure-t-elle notre préoccupation absolue?

« Je me lèverai et j’irai vers mon père » P.Verkys

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc15, 1-3.11-32

En ce temps-là, les publicains et les pécheurs venaient tous à Jésus pour l’écouter. Les pharisiens et les scribes récriminaient contre lui : « Cet homme fait bon accueil aux pécheurs, et il mange avec eux ! » Alors Jésus leur dit cette parabole : « Un homme avait deux fils. Le plus jeune dit à son père : “Père, donne-moi la part de fortune qui me revient.” Et le père leur partagea ses biens. Peu de jours après, le plus jeune rassembla tout ce qu’il avait, et partit pour un pays lointain où il dilapida sa fortune en menant une vie de désordre. Il avait tout dépensé, quand une grande famine survint dans ce pays, et il commença à se trouver dans le besoin. Il alla s’engager auprès d’un habitant de ce pays, qui l’envoya dans ses champs garder les porcs. Il aurait bien voulu se remplir le ventre avec les gousses que mangeaient les porcs, mais personne ne lui donnait rien. Alors il rentra en lui-même et se dit : “Combien d’ouvriers de mon père ont du pain en abondance, et moi, ici, je meurs de faim ! Je me lèverai, j’irai vers mon père, et je lui dirai : Père, j’ai péché contre le ciel et envers toi. Je ne suis plus digne d’être appelé ton fils. Traite-moi comme l’un de tes ouvriers.” Il se leva et s’en alla vers son père. Comme il était encore loin, son père l’aperçut et fut saisi de compassion ; il courut se jeter à son cou et le couvrit de baisers. Le fils lui dit : “Père, j’ai péché contre le ciel et envers toi. Je ne suis plus digne d’être appelé ton fils.” Mais le père dit à ses serviteurs : “Vite, apportez le plus beau vêtement pour l’habiller, mettez-lui une bague au doigt et des sandales aux pieds, allez chercher le veau gras, tuez-le, mangeons et festoyons, car mon fils que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé.” Et ils commencèrent à festoyer.

« Or le fils aîné était aux champs. Quand il revint et fut près de la maison, il entendit la musique et les danses. Appelant un des serviteurs, il s’informa de ce qui se passait. Celui-ci répondit : “Ton frère est arrivé, et ton père a tué le veau gras, parce qu’il a retrouvé ton frère en bonne santé.” Alors le fils aîné se mit en colère, et il refusait d’entrer. Son père sortit le supplier. Mais il répliqua à son père : “Il y a tant d’années que je suis à ton service sans avoir jamais transgressé tes ordres, et jamais tu ne m’as donné un chevreau pour festoyer avec mes amis. Mais, quand ton fils que voilà est revenu après avoir dévoré ton bien avec des prostituées, tu as fait tuer pour lui le veau gras !” Le père répondit : “Toi, mon enfant, tu es toujours avec moi, et tout ce qui est à moi est à toi. Il fallait festoyer et se réjouir ; car ton frère que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé !” »

Homélie de Saint Pierre Chrysologue

Je me lèverai et j’irai vers mon père. Celui qui dit ces paroles gisait à terre. Il prend conscience de sa chute, il se rend compte de sa ruine, il se voit enlisé dans le péché et il s’écrie : Je me lèverai et j’irai vers mon père. D’où lui vient cet espoir, cette assurance. Cette confiance ? Du fait même qu’il s’agit de son père. « J’ai perdu, se dit-il, ma qualité de fils ; mais lui n’a pas perdu celle de père. Il n’est point besoin d’un étranger pour intercéder auprès d’un père : c’est l’affection même de celui-ci qui intervient et qui supplie au plus profond de son cœur. Ses entrailles paternelles le pressent à engendrer de nouveau son fils par le pardon. Coupable, j’irai donc vers mon père. »

Et le père, à la vue de son fils, voile immédiatement sa faute. À son rôle de juge il préfère celui de père. Il transforme tout de suite la sentence en pardon, lui qui désire le retour du fils et non sa perte ~ Il se jeta à son cou et l’embrassa. Voilà comment le père juge et comment il corrige : il donne un baiser au lieu d’un châtiment. La force de l’amour ne tient pas compte du péché, et c’est pourquoi le Père remet d’un baiser la faute de son fils, il le couvre par ses embrassements. Le père ne dévoile pas le péché de son enfant, il ne flétrit pas son fils, il soigne ses blessures de sorte qu’elles ne laissent aucune cicatrice, aucun déshonneur. Heureux ceux dont la faute est ainsi remise et le péché pardonné. Gardons-nous donc de nous éloigner d’un tel Père. La seule vue de ce Père suffit pour mettre en fuite le péché, pour éloigner la faute et pour repousser tout mal et toute tentation. Mais si nous nous sommes éloignés du Père, si nous avons dissipé tout son bien par une vie dissolue, s’il nous est arrivé de commettre quelque faute ou méfait, si nous sommes tombés dans le gouffre sans méfait, si nous sommes tombés dans le gouffre sans fond de l’impiété et dans une ruine absolue, relevons-nous enfin et revenons à un tel Père, encouragés par un tel exemple.

Quand il le vit, il s’attendrit, courut se jeter à son cou et l’embrassa. Je le demande, quelle place y aurait-il ici pour le désespoir, quelle occasion pour une excuse ou pour un semblant de crainte ? À moins peut-être que la rencontre avec le Père ne nous fasse peur et que son baiser nous inspire de la crainte ; à moins peut-être que nous croyions que c’est pour prendre et se venger et non pour accueillir et pardonner que le Père vient et attire son enfant par la main, qu’il le serre contre son cœur et l’entoure de ses bras. Mais cette pensée destructrice de la vie, cette ennemie de notre salut est mise hors de combat par ce qui suit : Le Père dit à ses serviteurs : Mangeons et faisons liesse. Mon fils que voici était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et le voilà retrouvé. Après avoir entendu cela pouvons-nous encore retarder notre retour vers le Père ?

« Qui s’élève sera abaissé ; qui s’abaisse sera élevé. » P.Verkys

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 18, 9-14

En ce temps-là, à l’adresse de certains qui étaient convaincus d’être justes et qui méprisaient les autres, Jésus dit la parabole que voici : « Deux hommes montèrent au Temple pour prier. L’un était pharisien, et l’autre, publicain (c’est-à-dire un collecteur d’impôts). Le pharisien se tenait debout et priait en lui-même : “Mon Dieu, je te rends grâce parce que je ne suis pas comme les autres hommes – ils sont voleurs, injustes, adultères –, ou encore comme ce publicain. Je jeûne deux fois par semaine et je verse le dixième de tout ce que je gagne.” Le publicain, lui, se tenait à distance et n’osait même pas lever les yeux vers le ciel ; mais il se frappait la poitrine, en disant : “Mon Dieu, montre-toi favorable au pécheur que je suis !” Je vous le déclare : quand ce dernier redescendit dans sa maison, c’est lui qui était devenu un homme juste, plutôt que l’autre. Qui s’élève sera abaissé ; qui s’abaisse sera élevé. »

Méditons

Est-ce que je me considère comme un juste ou comme quelqu’un qui n’a pas assez de péché pour être agréable à Dieu ? Si oui cette parabole s’adresse à moi et m’invite à l’humilité devant Dieu qui seul est Juste et Saint.
Non seulement que tout homme est pécheur du fait de son héritage du péché d’Adam. Nous commettons des péchés personnels tous les jours. Chaque fois que nous prions que ce soit à l’église ou dans notre maison ou ailleurs, présentons-nous humblement devant Dieu en lui demandant pardon et que dans sa miséricorde infinie, il accueille nos pauvres prières car nous ne savons même pas prier comme il faut. J’aime dire que c’est l’humble qui prie car non seulement qu’il a conscience de sa petitesse mais aussi de son besoin fondamental de Dieu ; Il n’est pas suffisant et ne se replie pas sur lui-même. En d’autres termes c’est l’humble qui prie vraiment car seul lui peut être exaucé malgré ses péchés. Car Dieu le justifie.
Nos œuvres ne suffisent pas pour nous sauver. En témoigne ce bon pharisien sans doute. Nous avons besoin du secours de Dieu. Ne disons-nous pas au début de chaque office du bréviaire : Dieu, viens à mon aide, Seigneur hâte-toi de me secourir ? Oui l’Eglise est consciente de cela c’est pourquoi aussi au début de chaque eucharistie nous demandons pardon pour nos péchés. Sans le pardon de Dieu nous ne pouvons jamais être exaucé.

Seigneur que ta miséricorde nous devance et qu’elle nous accompagne toujours.

Profitons de nos carême en cette année jubilaire pour nous confesser.

Donne-nous Seigneur de t’aimer très sincèrement. (P.Verkys)

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 

En ce temps-là, un scribe s’avança vers Jésus pour lui demander : « Quel est le premier de tous les commandements ? » Jésus lui fit cette réponse : « Voici le premier : Écoute, Israël : le Seigneur notre Dieu est l’unique Seigneur. Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de tout ton esprit et de toute ta force. Et voici le second : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Il n’y a pas de commandement plus grand que ceux-là. » Le scribe reprit : « Fort bien, Maître, tu as dit vrai : Dieu est l’Unique et il n’y en a pas d’autre que lui. L’aimer de tout son cœur, de toute son intelligence, de toute sa force, et aimer son prochain comme soi-même, vaut mieux que toute offrande d’holocaustes et de sacrifices. » Jésus, voyant qu’il avait fait une remarque judicieuse, lui dit : « Tu n’es pas loin du royaume de Dieu. » Et personne n’osait plus l’interroger.

Méditons

Voilà un scribe qui se différencie des autres et des pharisiens et sadducéens. Parmi les quantités de lois à l’époque, il veut aller à l’essentiel. Il veut savoir le premier de tous les commandements mais Jésus lui en donne deux qui sont intimement lés. L’amour de Dieu par-dessus tout et l’amour du prochain. Aimer l’unique Seigneur notre Dieu exclut toute forme d’idolâtrie. C’est tout notre être qui est sollicité pour aimer le Seigneur notre Dieu. L’aimer avec toutes nos facultés essentielles et toutes nos ressources. Abandonnons donc tout notre cœur au Seigneur au-dessus de toute affection humaine même si nous en avons besoin. Jésus nous dit que pour être son disciple, nous devons le préférer à tous nos proches, à toute amitié humaine. Mais ce n’est pas toujours le cas. On en voit qui préfère leur engagement social à toute intimité avec Dieu qui nous demande de l’aimer plus que tout. Aimer le prochain vient en seconde position. Notre société met en avant plus la famille que Dieu. En ce temps de carême, essayons d’ajuster nos relations avec Dieu et les autres proches ou amis ou autres. Aimons Dieu avec tout ce que nous avons. L’amour authentique pour Dieu doit nous amener forcément à aimer les autres sans exclusion ni de langue, de race ni de condition sociale.

Donne-nous Seigneur de t’aimer très sincèrement.

Celui qui ne rassemble pas avec moi disperse. » (P.Verkys)

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

En ce temps-là, Jésus expulsait un démon qui rendait un homme muet. Lorsque le démon fut sorti, le muet se mit à parler, et les foules furent dans l’admiration. Mais certains d’entre eux dirent : « C’est par Béelzéboul, le chef des démons, qu’il expulse les démons. » D’autres, pour le mettre à l’épreuve, cherchaient à obtenir de lui un signe venant du ciel. Jésus, connaissant leurs pensées, leur dit : « Tout royaume divisé contre lui-même devient désert, ses maisons s’écroulent les unes sur les autres. Si Satan, lui aussi, est divisé contre lui-même, comment son royaume tiendra-t-il ? Vous dites en effet que c’est par Béelzéboul que j’expulse les démons. Mais si c’est par Béelzéboul que moi, je les expulse, vos disciples, par qui les expulsent-ils ? Dès lors, ils seront eux-mêmes vos juges. En revanche, si c’est par le doigt de Dieu que j’expulse les démons, c’est donc que le règne de Dieu est venu jusqu’à vous. Quand l’homme fort, et bien armé, garde son palais, tout ce qui lui appartient est en sécurité. Mais si un plus fort survient et triomphe de lui, il lui enlève son armement, auquel il se fiait, et il distribue tout ce dont il l’a dépouillé. Celui qui n’est pas avec moi est contre moi ; celui qui ne rassemble pas avec moi disperse. »

Méditons

Expulser un démon voilà quelque chose qui paraît étrange à plus d’un aujourd’hui si bien que certains ne croient pas en la possession par le démon d’autant plus qu’il n’existe pas selon eux. Les possessions sont différentes des troubles mentaux ou psychologiques. Bien qu’elles soient d’ordre plutôt spirituel, elles influent sur le corps d’où des troubles physiques visibles mais pas toujours. Les manifestations du diable sont multiples et diverses et existeront jusqu’à la fin des temps quand Dieu mettra tout sous ses pieds en Jésus son Fils Sauveur du monde. Nous avons entendu dès le début du carême, le premier dimanche le récit des tentations de Jésus. Le diable a tenté Jésus sans le posséder parce qu’il n’y a pas trouvé de place du fait que Jésus a su lui résister. Le curé d’Ars saint Jean Marie Vianney a connu les persécutions de Satan sans qu’il soit possédé par qu’il est un ascète et un ami de Dieu.
Ceux qui nient l’action de Jésus tout aussi visible que l’Himalaya sont en réalité possédés par Satan au point qu’ils sont incapables de discerner l’action de Dieu, le bienfait qui sauve une personne de sa souffrance. C’est l’enfermement du cœur qui est un péché assez grave. Ces gens trouvent un prétexte pour ne pas se convertir.
Peut-être que nous aussi nous avons des réticences en nous, des barrières, des justificatifs mêmes ou des excuses pour ne pas faire des pas en avant dans la vie spirituelle. Il y a dans nos vies des barrières intellectuelles ou sociales ou culturelles qui empêchent la parole de Dieu de retentir fortement en nous et nous bousculer afin de produire un renversement radical. Sans ce dernier mouvement qui nous retourne résolument vers Dieu nous ne pouvons pas être l’homme qui garde son palais et le protège contre les assauts de Satan.

Seigneur, donne nous la grâce de nous laisser atteindre par ta parole et ta grâce pour nous rendre inaccessibles à Satan.

« Je ne suis pas venu abolir, mais accomplir… ». (P Verkys)

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Ne pensez pas que je sois venu abolir la Loi ou les Prophètes : je ne suis pas venu abolir, mais accomplir. Amen, je vous le dis : Avant que le ciel et la terre disparaissent, pas un seul iota, pas un seul trait ne disparaîtra de la Loi jusqu’à ce que tout se réalise. Donc, celui qui rejettera un seul de ces plus petits commandements, et qui enseignera aux hommes à faire ainsi, sera déclaré le plus petit dans le royaume des Cieux. Mais celui qui les observera et les enseignera, celui-là sera déclaré grand dans le royaume des Cieux. »

Méditons

Il ne saurait y avoir de contradiction en Dieu car comme le dit l’épître aux Hébreux: Il est le même hier, aujourd’hui et toujours. C’est pourquoi Jésus nous dit« Ne pensez pas que je sois venu abolir la Loi ou les Prophètes :je ne suis pas venu abolir, mais accomplir…». L’enseignement de Jésus est si nouveau que ses auditeurs pensaient qu’il remettait en cause ce que disaient la Loi et les prophètes mais non. Ce sont les enseignements des scribes et des pharisiens qui avaient tordu le cou à la parole de Dieu en y introduisant des prescriptions purement humaines. Jésus parlent de lourds fardeaux qu’ils mettent sur les épaules des gens et qu’ils ne sont pas prêts à remuer eux-mêmes du doigt.

Nous aussi nous avons peut-être tendance à considérer l’Ancien Testament ou l’Ancienne Alliance comme surannée, mais non. Apprenons à y découvrir la parole de Dieu à la lumière de l’Évangile, du Nouveau Testament. Je prends souvent un exemple frappant: ce sont les dix commandements de Dieu dans l’Ancienne Alliance dont on ne parle plus même en catéchèse alors que Moïse les a reçus lui-même des mains de Dieu sur la montagne. Nous nous contentons de: tu aimeras ton prochain comme toi-même et Dieu peut-être après pour certains. Cet évangile est plus actuel et nous interpelle. Apprenons à aimer l’Ancien Testament que nous jugeons parfois de difficile à comprendre.

Que l’Esprit Saint nous éclaire sur le vrai sens des Écritures.

Bonne fête de l’Annonciation (P. Verkys)

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc1, 26-38

En ce temps-là, l’ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth, à une jeune fille vierge, accordée en mariage à un homme de la maison de David, appelé Joseph ; et le nom de la jeune fille était Marie. L’ange entra chez elle et dit : « Je te salue, Comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi. » À cette parole, elle fut toute bouleversée, et elle se demandait ce que pouvait signifier cette salutation. L’ange lui dit alors : « Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ; tu lui donneras le nom de Jésus. Il sera grand, il sera appelé Fils du Très-Haut ; le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père ; il régnera pour toujours sur la maison de Jacob, et son règne n’aura pas de fin. » Marie dit à l’ange : « Comment cela va-t-il se faire, puisque je ne connais pas d’homme ? » L’ange lui répondit : « L’Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre ; c’est pourquoi celui qui va naître sera saint, il sera appelé Fils de Dieu. Or voici que, dans sa vieillesse, Élisabeth, ta parente, a conçu, elle aussi, un fils et en est à son sixième mois, alors qu’on l’appelait la femme stérile. Car rien n’est impossible à Dieu. » Marie dit alors : « Voici la servante du Seigneur ; que tout m’advienne selon ta parole. »

Alors l’ange la quitta.

Méditons

L’ange Gabriel apparaît à Marie et fait une déclaration qui pourrait bien l’étonner. Comment la connaît-il? Dans le bouleversement qui est la sienne, Marie est tout de suite rassurée: «Sois sans crainte Marie car tu as trouvé grâce auprès de Dieu». Pour toute mission que Dieu nous confie nous devons compter avec cette assurance qu’il est avec nous. La peur qui paralyse nos vies par rapport à notre passé parfois lourd ou nos difficultés présentes et nos appréhensions pour l’avenir fait que nous refusons d’avancer au rythme de Dieu dans la liberté que donne l’Esprit en faisant entièrement confiance à la présence et au soutien effectifs de Dieu dans notre vie. Le «sois sans crainte de l’ange à Marie» s’adresse à tout croyant car le Seigneur est avec nous. Il veut avancer avec nous mais notre immobilisme arrête et entrave son action. Si Marie avait hésité et n’a pas fait confiance aux paroles de l’ange et bien l’œuvre de Dieu ne se serait pas déroulée comme nous l’avons aujourd’hui. Certes Dieu allait s’arranger car il dépasse nous imites et transcende l’histoire: rien ne lui est impossible. Nous aussi parfois nous avons besoin de faire confiance en la parole ou l’appel que nous recevons d’un frère ou d’une sœur pour que le plan de Dieu devienne réalité. Devant les déclarations de l’ange, Marie de se gonfle pas d’orgueil. Elle reste humble, attentive et écoute. Puissions-nous nous aussi faire preuve d’humilité malgré nos qualités avérées pour dire comme Marie «Je suis la servante du Seigneur que tout m’advienne selon ta parole« . C’est cette humilité et cette disponibilité que le Seigneur attend encore de nous aujourd’hui pour nous envoyer, pour faire rayonner par nous sa présence en nous et autour de nous.

Bonne fête de l’Annonciation

Amen, je vous le dis : aucun prophète ne trouve un accueil favorable dans son pays (P. Verkys)

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 4, 24-30

Dans la synagogue de Nazareth, Jésus déclara : « Amen, je vous le dis : aucun prophète ne trouve un accueil favorable dans son pays. En vérité, je vous le dis : Au temps du prophète Élie, lorsque pendant trois ans et demi le ciel retint la pluie, et qu’une grande famine se produisit sur toute la terre, il y avait beaucoup de veuves en Israël ; pourtant Élie ne fut envoyé vers aucune d’entre elles, mais bien dans la ville de Sarepta, au pays de Sidon, chez une veuve étrangère. Au temps du prophète Élisée, il y avait beaucoup de lépreux en Israël ; et aucun d’eux n’a été purifié, mais bien Naaman le Syrien. »

À ces mots, dans la synagogue, tous devinrent furieux. Ils se levèrent, poussèrent Jésus hors de la ville, et le menèrent jusqu’à un escarpement de la colline où leur ville est construite, pour le précipiter en bas. Mais lui, passant au milieu d’eux, allait son chemin.

Méditons

Jésus est mal reçu chez lui-même. Il est rejeté, méprisé par les siens : «Amen, je vous le dis : aucun prophète ne trouve un accueil favorable dans son pays. » Cette expérience de Jésus pourrait nous servir d’exemple pour ne pas nous décourager dans les efforts que nous faisons pour évangéliser autour de nous. Nous serons parfois méprisés ou rejetés mais nous ne sommes pas seuls, Jésus est avec nous et vit avec nous cette situation d’humiliation ou d’échec. Il a dit qui vous accueille m’accueille et qui vous rejette me rejette.
Ce rejet ou ce manque de foi est une fermeture à la grâce de Dieu qui ne peut pas agir quand la porte de notre vie ou de notre cœur est fermée. Nous pouvons parfois nous demander pourquoi nous ne sommes pas toujours exaucés ? Mais on peut aussi nous poser la question : es-tu toujours en état de grâce ou d’ouverture à la grâce de Dieu pour recevoir ce que tu demande? Notre repli sur nous-mêmes ou notre refus de recevoir la parole de Dieu et son appel à la conversion peuvent être des obstacles pour recevoir ce que nous demandons. Et parfois celui qui n’est aussi croyant que nous en accueillant la Parole peut être atteint par la grâce. En ce temps carême, acceptons de tout notre cœur l’ouverture à Dieu. Que lui-même vienne au secours de notre faiblesse. Les gens poussèrent Jésus hors de la ville parce qu’il leur a dit la vérité sur leur attitude.

Puissions-nous avoir le courage et l’humilité d’accueillir la vérité qui vient de Dieu et même des autres qui nous entourent.

Appel à la Conversion (P.Verkys)

Lecture du livre de l’Exode

En ces jours-là, Moïse était berger du troupeau de son beau-père Jéthro, prêtre de Madiane. Il mena le troupeau au-delà du désert et parvint à la montagne de Dieu, à l’Horeb. L’ange du Seigneur lui apparut dans la flamme d’un buisson en feu. Moïse regarda : le buisson brûlait sans se consumer. Moïse se dit alors : « Je vais faire un détour pour voir cette chose extraordinaire : pourquoi le buisson ne se consume-t-il pas ? » Le Seigneur vit qu’il avait fait un détour pour voir, et Dieu l’appela du milieu du buisson : « Moïse ! Moïse ! » Il dit : « Me voici ! » Dieu dit alors : « N’approche pas d’ici ! Retire les sandales de tes pieds, car le lieu où tu te tiens est une terre sainte ! » Et il déclara : « Je suis le Dieu de ton père, le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac, le Dieu de Jacob. » Moïse se voila le visage car il craignait de porter son regard sur Dieu. Le Seigneur dit : « J’ai vu, oui, j’ai vu la misère de mon peuple qui est en Égypte, et j’ai entendu ses cris sous les coups des surveillants. Oui, je connais ses souffrances. Je suis descendu pour le délivrer de la main des Égyptiens et le faire monter de ce pays vers un beau et vaste pays, vers un pays ruisselant de lait et de miel. Maintenant donc, va ! Je t’envoie chez Pharaon : tu feras sortir d’Égypte mon peuple, les fils d’Israël. » Moïse répondit à Dieu : « J’irai donc trouver les fils d’Israël, et je leur dirai : “Le Dieu de vos pères m’a envoyé vers vous.” Ils vont me demander quel est son nom ; que leur répondrai-je ? » Dieu dit à Moïse : « Je suis qui je suis. Tu parleras ainsi aux fils d’Israël : “Celui qui m’a envoyé vers vous, c’est : JE-SUIS.” » Dieu dit encore à Moïse : « Tu parleras ainsi aux fils d’Israël : “Celui qui m’a envoyé vers vous, c’est LE SEIGNEUR, le Dieu de vos pères, le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac, le Dieu de Jacob.” C’est là mon nom pour toujours, c’est par lui que vous ferez mémoire de moi, d’âge en d’âge. »

Psaume 102

Refrain: Le Seigneur est tendresse et pitié.

Bénis le Seigneur, ô mon âme,
bénis son nom très saint, tout mon être !
Bénis le Seigneur, ô mon âme,
n’oublie aucun de ses bienfaits ! R

Car il pardonne toutes tes offenses
et te guérit de toute maladie ;
il réclame ta vie à la tombe
et te couronne d’amour et de tendresse. R

Le Seigneur fait œuvre de justice,
il défend le droit des opprimés.
Il révèle ses desseins à Moïse,
aux enfants d’Israël ses hauts faits. R

Le Seigneur est tendresse et pitié,
lent à la colère et plein d’amour.
Comme le ciel domine la terre,
fort est son amour pour qui le craint. R

Lecture de la première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens

Frères, je ne voudrais pas vous laisser ignorer que, lors de la sortie d’Égypte, nos pères étaient tous sous la protection de la nuée, et que tous ont passé à travers la mer. Tous, ils ont été unis à Moïse par un baptême dans la nuée et dans la mer ; tous, ils ont mangé la même nourriture spirituelle ; tous, ils ont bu la même boisson spirituelle ; car ils buvaient à un rocher spirituel qui les suivait, et ce rocher, c’était le Christ. Cependant, la plupart n’ont pas su plaire à Dieu : leurs ossements, en effet, jonchèrent le désert. Ces événements devaient nous servir d’exemple, pour nous empêcher de désirer ce qui est mal comme l’ont fait ces gens-là. Cessez de récriminer comme l’ont fait certains d’entre eux : ils ont été exterminés. Ce qui leur est arrivé devait servir d’exemple, et l’Écriture l’a raconté pour nous avertir, nous qui nous trouvons à la fin des temps. Ainsi donc, celui qui se croit solide, qu’il fasse attention à ne pas tomber.

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc13, 1-9

Un jour, des gens rapportèrent à Jésus l’affaire des Galiléens que Pilate avait fait massacrer, mêlant leur sang à celui des sacrifices qu’ils offraient. Jésus leur répondit : « Pensez-vous que ces Galiléens étaient de plus grands pécheurs que tous les autres Galiléens, pour avoir subi un tel sort ? Eh bien, je vous dis : pas du tout ! Mais si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous de même. Et ces dix-huit personnes tuées par la chute de la tour de Siloé, pensez-vous qu’elles étaient plus coupables que tous les autres habitants de Jérusalem ? Eh bien, je vous dis : pas du tout ! Mais si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous de même. » Jésus disait encore cette parabole : « Quelqu’un avait un figuier planté dans sa vigne. Il vint chercher du fruit sur ce figuier, et n’en trouva pas. Il dit alors à son vigneron : “Voilà trois ans que je viens chercher du fruit sur ce figuier, et je n’en trouve pas. Coupe-le. À quoi bon le laisser épuiser le sol ?” Mais le vigneron lui répondit : “Maître, laisse-le encore cette année, le temps que je bêche autour pour y mettre du fumier. Peut-être donnera-t-il du fruit à l’avenir. Sinon, tu le couperas.” »

Méditons

Les textes de ce dimanche nous invitent à la conversion : « …. si vous ne vous convertissez pas…. ». L’appel est urgent. Notre conversion n’est donc pas à remettre à demain. Il y a un adage qui dit : Qui remet à demain, trouve malheur en chemin. Se convertir pas dans la crainte du châtiment divin qui n’a rien à voir avec la cruauté d’Hérode qui a fait assassiner des Galiléens ou l’accident de la chute de la tour de Siloé qui a tué des personnes mais se convertir en réponse à l’amour de Dieu qui ne veut que personne ne se perde. C’est d’ailleurs ce qui fait que dans la parabole du figuier qui n’a pas porté du fruit, il patiente au lieu de détruire. Mais est-ce que la patience de Dieu peut justifier notre lenteur ou notre refus de conversion ? Non car nous ne maîtrisons pas le cours de l’histoire. Demain ni l’instant d’après ne nous appartiennent pas. Des accidents comme la chute de la tour de Siloé ou une méchanceté des hommes ou une maladie pourraient nous atteindre nous aussi. C’est pourquoi, Jésus nous avertit : « si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous de même ». Le malheur n’arrive pas seulement qu’aux autres. N’endurcissons pas notre cœur comme des fils d’Israël au désert qui ont constamment récriminé contre Dieu. Le changement de vie, l’appel à quitter nos lieux de péché ou d’esclavage peut être difficile dans la mesure où nous y trouvons une certaine sécurité relative ou un plaisir, comme ces fils d’Israël qui arrivaient à regretter l’Égypte dans leur marche au désert. L’arrachement est difficile mais dans la confiance en Dieu qui nous appelle à une vie meilleure, osons faire la démarche en ce temps de carême.

Bon dimanche

Aime et fais ce que tu veux (P.Verkys)

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 

En ce temps-là, les publicains et les pécheurs venaient tous à Jésus pour l’écouter. Les pharisiens et les scribes récriminaient contre lui : « Cet homme fait bon accueil aux pécheurs, et il mange avec eux ! » Alors Jésus leur dit cette parabole : « Un homme avait deux fils. Le plus jeune dit à son père : “Père, donne-moi la part de fortune qui me revient.” Et le père leur partagea ses biens. Peu de jours après, le plus jeune rassembla tout ce qu’il avait, et partit pour un pays lointain où il dilapida sa fortune en menant une vie de désordre. Il avait tout dépensé, quand une grande famine survint dans ce pays, et il commença à se trouver dans le besoin. Il alla s’engager auprès d’un habitant de ce pays, qui l’envoya dans ses champs garder les porcs. Il aurait bien voulu se remplir le ventre avec les gousses que mangeaient les porcs, mais personne ne lui donnait rien. Alors il rentra en lui-même et se dit : “Combien d’ouvriers de mon père ont du pain en abondance, et moi, ici, je meurs de faim ! Je me lèverai, j’irai vers mon père, et je lui dirai : Père, j’ai péché contre le ciel et envers toi. Je ne suis plus digne d’être appelé ton fils. Traite-moi comme l’un de tes ouvriers.” Il se leva et s’en alla vers son père. Comme il était encore loin, son père l’aperçut et fut saisi de compassion ; il courut se jeter à son cou et le couvrit de baisers. Le fils lui dit : “Père, j’ai péché contre le ciel et envers toi. Je ne suis plus digne d’être appelé ton fils.” Mais le père dit à ses serviteurs : “Vite, apportez le plus beau vêtement pour l’habiller, mettez-lui une bague au doigt et des sandales aux pieds, allez chercher le veau gras, tuez-le, mangeons et festoyons, car mon fils que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé.” Et ils commencèrent à festoyer.

« Or le fils aîné était aux champs. Quand il revint et fut près de la maison, il entendit la musique et les danses. Appelant un des serviteurs, il s’informa de ce qui se passait. Celui-ci répondit : “Ton frère est arrivé, et ton père a tué le veau gras, parce qu’il a retrouvé ton frère en bonne santé.” Alors le fils aîné se mit en colère, et il refusait d’entrer. Son père sortit le supplier. Mais il répliqua à son père : “Il y a tant d’années que je suis à ton service sans avoir jamais transgressé tes ordres, et jamais tu ne m’as donné un chevreau pour festoyer avec mes amis. Mais, quand ton fils que voilà est revenu après avoir dévoré ton bien avec des prostituées, tu as fait tuer pour lui le veau gras !” Le père répondit : “Toi, mon enfant, tu es toujours avec moi, et tout ce qui est à moi est à toi. Il fallait festoyer et se réjouir ; car ton frère que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé !” »

Méditons

Nous sommes bien habitués à cet évangile que nous appelons : l’évangile du fils prodigue ou du père miséricordieux. Jésus veut plus insister ici sur l’attitude du père. En ce temps de carême où l’accent est mis sur le retour à Dieu de tout notre cœur, cette page d’évangile nous invite à ne pas avoir honte. Dieu ne nous juge pas comme un homme peut juger. Même si nous avons commis la plus grosse bêtise, il est prêt à nous pardonner car il est le Père tendre et miséricordieux qui ne nous traite pas selon nos péchés, ne nous juge pas selon nos offenses. Loin de Dieu comme ce fils cadet, nous sommes voué au péché et à la merci de Satan qui peut nous faire croire que Dieu n’est pas nécessaire pour notre bonheur. Notre bonheur se trouve près de Dieu qui ne nous veut pas esclaves mais libres.

Le fils aîné était resté auprès de son père mais ne vivait pas libre. Il s’était lui-même fait esclave alors qu’il avait la plus grande liberté dans le cœur de son Père. Nous devons nous sentir libres près de Dieu car «l’amour parfait chasse la crainte». Antoine le père des moines disait: je ne crains pas Dieu, je l’aime. C’est en ce sens que saint Augustin dit: «Aime et fais ce que tu veux». La liberté spirituelle est essentielle pour être épanoui dans sa foi. Ce qui rend craintif dans la foi c’est soupçonner Dieu de nous surveiller chaque fois, ce qui sous-entend aussi que nous n’avons pas intégré librement ses préceptes. Nous les prenons plutôt comme un fardeau alors qu’ils sont édictés pour notre bonheur.

Demandons à Dieu de nous accorder la grâce de l’aimer en aimant ses préceptes.

Présence protestante

Le pasteur Antoine Nouis reçoit Christine Pedotti, écrivain, journaliste et directrice de la rédaction de Témoignage Chrétien, pour discuter de Luc 15, 1-3 et 11-32.