Messe à Oulan-Bator: le Seigneur ne nous laisse pas manquer d’eau

Le Pape François a présidé la messe dimanche 3 septembre dans l’après-midi au Steppe Arena d’Oulan-Bator devant près de deux mille fidèles. Ce fut le grand moment de rencontre entre la petite communauté catholique mongole et le Saint-Père et l’occasion pour lui de la conforter.

Xavier Sartre – Cité du Vatican

Dans le cadre moderne et froid de la Steppe Arena, palais de glace inauguré en 2019 dans la capitale mongole, Oulan-Bator, le Pape François rencontre et fortifie les catholiques mongoles et bien au-delà. La venue du Saint-Père au cœur de l’Asie est une occasion rêvée pour les fidèles d’autres pays de communier avec lui. Ils viennent du Vietnam, du Kazakhstan ou d’ailleurs et se sont réunis autour de leurs frères mongols pour cette première messe présidée par un Pape dans l’histoire de la Mongolie.

Dans son homélie, François rappelle que «nous ne sommes pas seuls sur notre chemin. (…) Dieu le Père a envoyé son Fils pour nous donner de l’eau vive de l’Esprit Saint afin de désaltérer notre âme». Il y a donc d’abord la nécessité de reconnaitre «la soif qui nous habite», comme le fait le psaume de ce dimanche. Établissant un parallèle entre Abraham et les fidèles mongols, le Pape constate que «nous sommes tous des “nomades de Dieu”, des pèlerins en quête de bonheur, des voyageurs assoiffés d’amour». Le désert évoqué dans le psaume, c’est notre vie, «cette terre aride qui a soif d’une eau limpide, d’une eau qui désaltère en profondeur; c’est notre cœur qui aspire à découvrir le secret de la vraie joie, celle qui, même au milieu des aridités existentielles, peut nous accompagner et nous soutenir».

L’amour de Dieu nous désaltère

François le reconnait: entre recherche d’un sens et d’orientation pour notre vie, soif de bonheur, besoin de motivation, nous sommes surtout «assoiffés d’amour» et «la foi chrétienne répond à cette soif», en la prenant au sérieux, en ne cherchant pas à l’étancher avec «des palliatifs ou des substituts». Cette soif, précise le Saint-Père, «nous ouvre au Dieu vivant, au Dieu Amour qui vient à notre rencontre pour faire de nous ses enfants et des frères et sœurs entre nous».

Cet amour nous désaltère donc. «C’est le contenu de la foi chrétienne, explique le Pape. Dieu, qui est amour, dans son Fils Jésus, s’est fait proche de toi, il veut partager ta vie, tes peines, tes rêves, ta soif de bonheur». Dieu, même si on se sent parfois comme une terre aride, «nous offre l’eau vive de l’Esprit qui, jaillissant en nous, nous renouvelle, en libérant du danger de la sécheresse» et il le fait via Jésus. Citant saint Augustin, François rappelle que «nous pouvons nous rafraîchir au moyen de la grâce que Dieu nous accorde».

Les paroles de saint Augustin rappellent l’histoire des catholique mongols, estime le Saint-Père. «Dans les déserts de la vie et dans la difficulté d’être une petite communauté, le Seigneur ne vous laisse pas manquer de l’eau de sa Parole, surtout à travers les prédicateurs et les missionnaires qui, oints par l’Esprit Saint, en sèment la beauté», déclare-t-il. Cette Parole ramène chacun à l’essentiel de la foi poursuit-il: «Se laisser aimer par Dieu pour faire de notre vie une offrande d’amour. Car seul l’amour nous désaltère vraiment».

Dieu nous renvoie la vie en abondance

C’est ce que Jésus rappelle à Pierre, le réprimandant quand l’apôtre cherche à le convaincre de ne pas mourir crucifié. «Si nous pensons que le succès, le pouvoir, les choses matérielles, suffisent à étancher la soif ardente de notre vie, c’est une mentalité mondaine qui ne conduit à rien de bon, et bien plus, nous laisse plus arides qu’auparavant»«Le meilleur chemin», c’est d’«embrasser la croix du Christ», affirme François. «Lorsque tu perds la vie, lorsque tu l’offres généreusement, lorsque tu la risques en l’engageant dans l’amour, lorsque tu en fais un don gratuit pour les autres, alors elle te revient en abondance, elle répand en toi une joie qui ne passe pas, une paix du cœur, une force intérieure qui te soutient».

C’est cette vérité révélée à tous et à la Mongolie: «Il n’est pas nécessaire d’être grand ou riche ou puissant pour être heureux. Seul l’amour désaltère notre cœur, seul l’amour guérit nos blessures, seul l’amour nous donne la vraie joie», insiste le Saint-Père. «Nous pourrons marcher sur le chemin de l’amour»«même quand aimer signifie se renier soi-même, lutter contre les égoïsmes personnels et mondains, prendre le risque de vivre la fraternité. Car s’il est vrai que tout cela exige des efforts et des sacrifices et signifie parfois devoir monter sur la croix, il est encore plus vrai que lorsque nous perdons notre vie pour l’Évangile, le Seigneur nous la donne en abondance, pleine d’amour et de joie, pour l’éternité».

Fiers d’être chrétiens (P. Verkys)

Quand on nous pose la question de savoir si nous sommes fiers d’être chrétiens beaucoup répondront par l’affirmative. Cela a deux implications importantes qui pourraient tout de même poser problème à plus d’un :

  • – Renoncer à soi-même
  • – Prendre sa croix et suivre le Christ

Pour le premier, il nous faut accepter de ne pas être le centre de notre vie. Cela paraît compliquer dans un monde très individualiste où chacun court pour son bonheur et sa réussite parfois au détriment des autres. En d’autres termes c’est se laisser conduire par Dieu, faire sa volonté et non la nôtre. C’est cela que Pierre n’a pas compris. Il a voulu empêcher Jésus de faire la volonté de Dieu qui est de nous sauver mais en passant par la croix. La volonté de Dieu même si c’est pour notre bonheur peut prendre parfois par des chemins incompréhensibles pour nous, à la limite scandaleux. Comme le scandale ou la folie de la croix pour les Juifs et les païens.

 Le deuxième point exige de nous d’accepter la croix présente  dans notre vie de croyant : Croix liée à notre état de santé, au travail, à notre situation familiale et sociale…et aussi liée à notre foi dans une société où le rejet de Dieu peut être hostile voire violent venant parfois de proches. Comment devant ses croix rester toujours fiers d’être chrétiens et parler et témoigner de sa foi sans être tenté comme le prophète Jérémie de dire : «Je ne penserai plus à lui, je ne parlerai plus en son nom»?

 Être croyant n’exclut pas les difficultés de la vie mais avec la foi on porte mieux sa croix car soutenu par le Seigneur. L’essentiel ce n’est pas seulement réussir en cette vie mais c’est de gagner la vie éternelle. Vivre sans avenir infini, l’éternité, c’est vivre  sans aspiration à un bonheur pérenne.

Bonne semaine. P. Verkys

[HOMÉLIE] « Marche à ma suite, adversaire ! »

Le frère Hugues Vermès, chanoine prémontré de l’abbaye de Mondaye, commente l’évangile du 22e dimanche du temps ordinaire (Mt 16, 21-27). Il invite à interpréter avec les Pères de l’Église la violente réplique de Jésus à saint Pierre : « Passe derrière moi, Satan » (Mt 16, 23).

Frère Hugues Vermès, o.praem – publié le 02/09/23

Il nous est tous déjà arrivé d’être désagréable, même avec les gens que nous aimons. Qui d’entre nous n’a jamais laissé échapper, sous le coup de l’énervement, une critique, une pique… bien vite regrettée ? Néanmoins, il ne nous est normalement jamais arrivé d’être aussi désagréable que Jésus disant à saint Pierre : « Passe derrière moi, Satan » (Mt 16, 23). Même très énervés, nous ne traitons pas nos proches de « Satan », nous ne leur disons pas « Passe derrière moi, Satan », « Vade retro Satanas ». Comment comprendre que Jésus — qui aime saint Pierre, l’a appelé comme apôtre, lui a confié les clefs de l’Église — soit aussi violent le premier des Apôtres ? Comment comprendre ces mots adressés à saint Pierre, adressés à chacun de nous ?

Satan ou « satan » ?

Par ces mots, Jésus n’identifie bien sûr pas saint Pierre à Satan lui-même, au Diable en personne, à l’Ange déchu exécré. Par ces mots, Jésus qualifie plutôt la réaction de saint Pierre, car le terme « Satan » signifie en hébreu « ennemi », « adversaire ». Comme le précise Origène, le grand exégète grec du IIIesiècle, « il l’appelle “Satan” à cause de cette même ignorance qui l’a mis en opposition, comme adversaire, avec Dieu ». Peut-être séduit par Satan, saint Pierre vient en effet d’adresser une parole ennemie à Jésus, une invitation adversaire qui va contre la mission du Christ : saint Pierre ne veut pas que Jésus meurt et ressuscite, saint Pierre n’accepte pas l’abaissement du Christ dans « la mort, et la mort de la Croix » (Ph 2, 8).

Par ces mots, Jésus s’adresse aussi à chacun de nous : nous aussi, nous nous faisons parfois les « satans », les adversaires de Dieu dans notre péché. Un péché qui consiste souvent, comme Pierre, à refuser que Dieu passe par la faiblesse, un péché qui se fait une fausse image de Dieu, un péché qui conduit à se prendre pour Dieu.

« Va-t’en » ou « suis-moi » ?

Il y a une deuxième explication à ces mots violents de Jésus, une explication qui distingue les destinataires de « Passe derrière moi » d’un côté, et de « Satan » de l’autre. Comme le propose saint Hilaire de Poitiers, Jésus dit à saint Pierre, « Passe derrière moi », alors que le mot « Satan » n’est pas adressé à Pierre, mais va avec la suite qui est adressée au véritable Satan, à celui qui a tenté saint Pierre : « Satan ! Tu es pour moi une occasion de chute » (Mt 16, 23). Selon cette explication, ce que Jésus dit à Pierre n’est pas « Satan » mais seulement « Passe derrière moi ». 

Ce « passe derrière moi », on l’interprète souvent comme un « va-t’en », « arrière », « vade retro ». Mais, littéralement, en grec hupage opisô mou, ce « passe derrière moi » peut aussi signifier « marche à ma suite », « suis-moi » et donc « imite-moi » : « Imite-moi Pierre, pour comprendre ce que je veux dire ; marche après moi, donne ta vie sur la croix, suis-moi dans le don de soi ». « Passe derrière moi » c’est-à-dire « suis-moi », des mots adressés aussi par Jésus à chacun de nous.

« En me suivant tu seras mon disciple »

Les deux explications de ces paroles du Christ ne s’opposent pas : par ces mots, Jésus invite à saint Pierre de ne pas être un adversaire (« satan »), un ennemi de sa mission en refusant sa Passion ; par ces mots, Jésus invite saint Pierre à marcher à sa suite pour le comprendre. C’est ainsi que l’interprète saint Augustin d’Hippone :

Parce que le Seigneur parlait de sa Passion future, Pierre voulut barrer le chemin du Seigneur Jésus. […] Il voulait marcher devant, et que le Seigneur suive. Mais que dit le Seigneur ? “Passe derrière moi, adversaire !” En marchant devant, tu es pour moi un adversaire ; en me suivant, tu seras un disciple.

« Passe derrière moi, Satan » : ces paroles de Jésus qui nous semblaient si dures, sont donc finalement des paroles de miséricorde : « Tu t’opposes à moi, adversaire à ma mission, mais viens à ma suite, imite-moi, et tu comprendras… » Ces paroles de Jésus, nous les recevons chacun : quand nous sommes des adversaires, quand nous nous rebellons contre l’action de Dieu que nous ne comprenons pas…, marchons à la suite de Jésus, acceptons de donner notre vie comme lui… et alors nous comprendrons. Ces belles paroles de Jésus, adressées à saint Pierre, adressées à chacun de nous, il faut tout de même un peu les expliquer… : évitons donc peut-être de dire à nos proches — même si nous sommes très énervés — « Passe derrière moi, Satan » : cela pourrait être mal reçu !

Sables-d’Olonne : la statue de saint Michel va rester sur la place

La statue de saint Michel Archange qui doit être déboulonnée pour « atteinte à la laïcité » restera finalement sur la place où elle se trouvait, a annoncé la mairie lundi 28 août. Elle ne sera déplacée que de quelques mètres, sur un terrain privé acquis en juin par la paroisse, « et sera même encore plus visible qu’auparavant », confie à Aleteia le père Nouwavi, curé de la paroisse.

Cécile Séveirac – publié le 29/08/23

Saint Michel ne disparaîtra finalement pas du paysage des Sables-d’Olonne. La statue de l’archange terrassant le dragon ne sera déplacée que de quelques mètres. Installée en 2018 sur la place Saint-Michel, la statue avait suscité l’ire de La Fédération de la Libre-Pensée de Vendée, fer de lance d’une lutte sans relâche menée au nom de la laïcité contre tous symboles religieux dans l’espace public. Par deux fois, la justice administrative avait donné raison à la Fédération, en appel comme en cassation, alors même que 94% des habitants consultés par la mairie pour le déboulonnage de la statue s’étaient opposés à son retrait.

C’est finalement la paroisse qui a permis de sauver saint Michel grâce à l’acquisition d’une parcelle de 53m2 appartenant initialement à la ville des Sables, située le long de l’entrée de l’église. « Nous avions entrepris de rénover l’église depuis environ deux ans, elle était d’ailleurs fermée au public depuis deux ans », explique à Aleteia l’abbé Nouwavi, prêtre de la paroisse. « La rampe pour les personnes handicapées avait été construite par la ville et était vétuste. Nous avons donc acheté cet emplacement à la ville en juin, pour pouvoir la remplacer, et j’ai ensuite écrit au maire car je savais qu’il cherchait désespérément une solution pour sauver la statue de saint Michel. Devenus propriétaires, nous pouvions accueillir le socle », relate le prêtre.

Au total, la paroisse a investi 16.000 euros pour l’achat de cette parcelle, mais elle n’hésite pas à en appeler à la générosité des catholiques en France pour l’aider à amortir le coût de cet achat. La statue sera donc déplacée d’exactement treize mètres, juste en face de l’église, et sera même encore plus visible qu’auparavant, d’après l’abbé Nouwavi.

Une bénédiction le 30 septembre

Les travaux pour rétablir la rampe d’accès seront engagés dès le début du mois de septembre. À l’issue, la statue de saint Michel sera installée à son nouvel emplacement et une bénédiction aura lieu le 30 septembre, lendemain de la fête de saint Michel, par Mgr François Jacolin. L’abbé Nouwavi ne cache pas son soulagement de savoir la statue finalement tirée d’affaire, malgré les décisions de justice prises pour la retirer de l’espace public. « C’est moi qui avais béni cette statue lors de son installation, en 2018. La polémique suscitée autour de son retrait nous a beaucoup affectés car elle a créé une sensation de rejet. En tant que catholiques, nous nous sommes sentis exclus de la cité », reconnaît le père Nouwavi.

« Pourtant, la majorité des habitants consultés, catholiques ou pas, avaient manifesté leur volonté de la laisser en l’état ! Ma satisfaction, c’est que l’on a finalement pu tenir compte de l’avis de tous les Sablais », reprend-t-il. « Aujourd’hui, notre pays est fracturé de toutes parts. Il faut s’accrocher aux choses qui nous maintiennent unis et nous fédèrent, et saint Michel en fait partie. C’est un symbole fort, y compris dans le cœur des non croyants. »

Le Pape s’inquiète de l’émergence des nouvelles drogues psychoactives

Par Camille Dalmas : Le pape François s’alarme du succès des « nouvelles drogues psychoactives » chez les jeunes, dans un message envoyé ce dimanche aux participants du 60e Congrès International des Toxicologues Légistes qui se tient à Rome du 27 au 31 août. Il enjoint les gouvernements et responsables à se « pencher pour relever et ramener à la vie ceux qui tombent dans l’esclavage de la drogue« .

Dans sa lettre, François déplore la croissance actuelle de la consommation de drogues et de psychotropes, notamment chez les adolescents et les jeunes, en particulier à cause de la vente de ces substances « sur les marchés numériques du dark web« . Il explique cette recrudescence par l’instabilité d’une jeunesse en « recherche compulsive de nouvelles expériences par besoin de se mesurer à l’inédit, par désir d’explorer l’inconnu« , ou qui tente de « faire taire la peur de se sentir exclu » et y voit un moyen de « socialiser avec ses pairs ». 

Le « vain espoir d’un assommoir qui soulage de la fatigue d’être »

Le Pape s’inquiète en particulier de l’émergence des « nouvelles substances psychoactives », ces drogues synthétiques constituées à partir des drogues ‘classiques’ très difficiles à détecter et qui sont aujourd’hui en « pleine expansion ». Il déplore aussi la diffusion plus importante des substances dopantes dans le sport, signe d’une « culture de l’efficacité et de la productivité qui ne permet pas les hésitations et les échecs« .

Pour François, le « besoin de toujours paraître à la hauteur des attentes, de montrer au monde extérieur une image de soi puissante et réussie » est « un obstacle insurmontable à la poursuite d’un développement humain intégral« . Face aux angoisses suscitées par ce monde, les drogues offrent le « vain espoir d’un assommoir qui soulage de la fatigue d’être ». 

Derrière chaque addiction « se cachent des expériences concrètes, des histoires de solitude, d’inégalité, d’exclusion » face auxquelles il ne faut pas se montrer « indifférents », affirme le pape François. Il invite à se « pencher pour relever et ramener à la vie ceux qui tombent dans l’esclavage de la drogue« . 

Offrir une messe :un beau cadeau pour ceux que l’on aime…

Offrir une messe (on dit aussi couramment « demander une messe », ou encore « offrir une intention de messe »), c’est entrer dans la  prière de l’Église, confier à Dieu les intentions qui nous sont chères et soutenir les prêtres.

En effet, chaque fois que la messe est célébrée, le Christ est  présent  et  offert « pour  la  multitude » : tout  l’amour de Dieu  pour  les  hommes  est  alors donné. 

Ainsi, si la messe a une valeur universelle et est  toujours célébrée pour « la gloire de Dieu et le salut du monde », le  prêtre  peut  y  associer  une  intention  particulière.

Pourquoi demander des intentions de messe

  • Pour dire merci
    • Vous pouvez offrir une messe pour rendre grâce à  Dieu  pour  un  événement  de  votre  vie  ou  qui  vous  touche,  pour  une  réconciliation,  une  grâce  obtenue,  un  anniversaire,  un  baptême,  un  mariage, une naissance, un anniversaire, la réussite d’un projet …
    • Si vous préférez la discrétion, vous pouvez indiquer simplement la mention : « pour une intention particulière ».
  • Pour des intentions qui vous tiennent à cœur
    • Vous pouvez également offrir une messe pour la paix dans  le   monde,   l’évangélisation,   les   vocations,   les    pouvoirs publics, les malades, les prisonniers, les  réfugiés, tous ceux qui souffrent…
  • Pour vos proches
    • Vous pouvez offrir une messe pour demander à  Dieu d’aider vos proches (parents, enfants, amis, voisins,maladie, difficulté de couple, ou pour vous-même …). 
    • C’est  une  manière  de  les  accompagner dans les moments importants, joyeux ou difficiles de leur vie. La messe est alors un soutien privilégié pour votre prière d’intercession.
  • Pour vos défunts
    • Célébrer la messe pour les défunts est une tradition très ancienne dans l’Eglise.  C’est un geste de respect et de fidélité à l’égard de ceux qui sont morts, en demandant au Père de les accueillir dans son Royaume de lumière et de paix. A  chaque  fois  qu’une  intention  est  donnée,  une  messe est célébrée. 

Les offrandes de messe

Dès les origines  de l’Eglise, afin de montrer leur  participation  à l’Eucharistie,  les fidèles ont fait des  offrandes en nature (pain, vin, nourriture à partager…), ou en argent. Ces offrandes étaient en même temps destinées à participer aux besoins de l’Eglise. 

Aujourd’hui,   pour   aider   à   la  subsistance   des prêtres, l’Église invite les fidèles à accompagner leur demande de messe par une offrande en argent, appelée aussi «honoraire de messe».

Document à télécharger

Pour demander une intention de messe, vous trouverez en bas de cette page un document à télécharger. Transmettez votre demande sous enveloppe avec votre règlement aux secrétariats de paroisse. Le document sera en permanence sur la page d’accueil, den bas de page, dans la rubrique « DOCUMENTS« 

Rédigé avecParoisse Saint-Yves en pays de Morlaix

La contemplation est-elle accessible à tous ?

La contemplation est une forme de prière spécifique, passive et silencieuse, qui peut paraître inaccessible ou réservée aux ascètes. Il n’en est rien, puisque tout chrétien, même au cœur de ce monde bruyant, est appelé à la vie contemplative.

Peter Cameron – Cécile Séveirac – publié le 21/08/23

« Contemplation : état de l’esprit qui s’absorbe dans la saisie d’un objet intelligible », nous dit l’Académie Française. Plus spécifiquement, dans le domaine religieux, ajoutent les immortels : « état mystique dans lequel l’âme, devenue étrangère au monde et à elle-même, anticipe la béatitude céleste et se livre tout entière à Dieu. » Bien souvent, lorsque l’on pense contemplation, on imagine les moines encapuchonnés vivant en retrait dans leur cloître, à l’abri des regards et du monde, ou à ces grands mystiques qui recevaient sur leurs corps les traces ô combien douloureuses des stigmates. En un mot : inaccessible. Mais l’est-elle vraiment ?

Le Catéchisme de l’Église catholique parle de la contemplation comme « un regard de foi, fixé sur Jésus« , à l’image du saint curé d’Ars qui disait en évoquant ses heures passées à genoux devant le tabernacle : « Je l’avise, et Il m’avise. » (2715). La contemplation est ainsi « une focalisation sur Jésus », « un renoncement à soi-même », au cours duquel l’âme s’imprègne du Christ pour mieux le suivre.

Regarder et se laisser regarder

En somme, la contemplation permet « d’aérer » la prière, en ce sens qu’elle consiste à ne rien faire d’autre qu’à se taire et à écouter, là où la prière peut être « trop souvent réduite à des règles strictes, tracée, étiquetée et enrégimentée jusqu’à ce qu’elle semble à peine être le langage du cœur », selon les termes employés par le père dominicain Bede Jarrett (Méditations pour les laïcs, ndlr). La contemplation commence donc par un recueillement silencieux, passif, où l’âme se laisse tranquillement observer par le regard bienveillant du Seigneur, et où l’esprit cesse de cogiter. Contempler, c’est Le regarder, et se laisser regarder par Lui. En cela, elle se distingue de l’oraison, qui est une forme de prière active, comme une méditation, bien qu’elles soient intrinsèquement liées.

Si la vie contemplative est accessible à tous, elle ne se dissocie en rien de la vie « active ». Les Pères du Désert considèrent en effet ces deux états comme complémentaires. La contemplation va de pair et doit demeurer subordonnée à l’action et la pratique : ainsi, elle n’est possible que lorsque notre vie est suffisamment disciplinée, c’est-à-dire lorsque le chrétien s’efforce de corriger ses défauts, même les plus triviaux.

Engagement associatif, service en paroisse… « Et toi, tu fais quoi l’année prochaine ? »

Question anodine autour d’un apéritif estival qui pourtant interpelle : quels seront nos engagements pour l’année scolaire à venir ? De quoi avons-nous besoin et que voulons-nous donner ?

Caroline Moulinet – publié le 07/08/23

L’été est une période propice pour prendre du recul, relire l’année écoulée et réfléchir à l’année à venir. Une période propice pour définir ses attentes, ses désirs, ses objectifs. Savoir discerner et savoir dire non sont autant nécessaires qu’accepter d’aider telle ou telle cause. Le service portera d’autant plus de fruits que le cœur sera à la tâche, l’intelligence disponible et les forces au rendez-vous.

De multiples engagements s’offrent à chacun. En couple : rejoindre une Équipe Notre Dame ou une maisonnée de l’Emmanuel ? Envers les autres : devenir responsable de l’APEL de l’école de ses enfants ou être membre d’un OGEC ? Accepter de faire le catéchisme de la première communion ? Organiser des dîners de réflexion pour les lycéens de sa paroisse ? Plus largement encore : devenir brancardier à Lourdes ? Rejoindre la Conférence Saint Vincent de Paul ? Décider de rendre visite régulièrement aux personnes âgées de sa famille ? Donner un coup de main une fois par mois à la soupe populaire de son quartier ?

Il est possible de servir de mille façons: certains parents prennent la casquette de coach sportif pour les collégiens le week-end, d’autres créent un groupe de ciné-club pour les adolescents. Le panel est large, tant en terme de choix d’association qu’en niveaux de responsabilité. La question « Et vous, vous faites quoi à l’année prochaine ? » est une simple occasion de réfléchir au juste équilibre entre ses engagements personnels, familiaux, professionnels et bénévoles, en gardant Dieu premier servi.

Comment discerner quels engagements accepter ?

« Nous avons rejoint les Équipes Notre Dame après avoir été appelés trois fois ! », confient Eric et Caroline. « Nous voyions ça comme un truc poussiéreux, un truc de grand-mère bien trop exigeant pour nous. Mais après trois appels, nous avons reconsidéré notre refus, nous demandant si le Seigneur n’insistait pas lui-même par la voix de ces amis. Cela fait douze ans maintenant et cela nous correspond tellement bien. Nous grandissons en couple et nous nous mettons au service du mouvement par diverses responsabilités. »

Avant d’accepter immédiatement une sollicitation et se lancer tête baissée dans trop d’engagements, au risque d’être à bout de force dès le mois de janvier, il est sage de commencer par faire le point sur les engagements actuels. Parmi ces engagements, lesquels souhaitons-nous poursuivre ? Est-il possible de servir d’une nouvelle façon ou de remplir d’autres responsabilités dans une association déjà connue ? Où y a-t-il besoin d’aide et lesquels de nos talents peuvent être mis à profit ? En effet, certaines personnes dynamiques et enthousiastes peuvent être souvent sollicitées : il est prudent de réfléchir s’il est bon de répondre positivement ou si les talents d’une autre personne pourraient être bienvenus. Appeler une personne à servir est une façon de lui montrer sa valeur et les bienfaits qu’elle peut apporter autour d’elle.

Entre les engagements actuels et les nouvelles responsabilités, quel temps restera-t-il pour la prière, le travail, le repos, le sport, au niveau personnel et familial ? Restera-t-il du temps en famille ou les yeux seront-ils (trop ?) souvent rivés sur la pendule pour jongler entre les différentes activités ?

‌Connaître ses goûts et ses talents

Très simplement, faire le point sur ses goûts et ses préférences aura un impact : une personne qui déteste les chiffres a peu de chances de s’épanouir en étant trésorière d’une association. A contrario, Bernard témoigne : « J’ai été responsable des achats de mon entreprise pendant des années, faire les comptes de la petite école de mon quartier ne m’est pas compliqué et cela me permet de côtoyer des personnes que je n’aurais pas rencontrées autrement. »

Ses goûts et ses talents, ce que j’aime faire et ce que je sais faire : des points à étudier avant d’accepter une mission, en gardant en tête que les compétences s’étoffent aussi par le service. L’adage dit : « Dieu n’appelle pas des gens capables, il rend capable celui qu’Il appelle ».

Pourquoi se marier à l’église?

Beaucoup de couples, chrétiens pratiquants ou non, souhaitent se marier à l’église. Ils veulent donner une valeur sacrée à leur amour mutuel et recevoir de Dieu une force pour s’aimer dans le bonheur et dans l’épreuve. Ils demandent le sacrement du mariage. Le mariage chrétien exprime que l’amour n’est pas seulement l’engagement du couple, mais que c’est un cadeau qu’on reçoit.

L’Église se réjouit du projet de ceux qui veulent s’aimer pour toute la vie. Elle est là pour les y aider. Fonder une famille est une noble tâche. Difficile… mais loin d’être impossible si les fondations de la maison reposent sur les piliers suivants :

  • la liberté du consentement
  • la fidélité de l’engagement
  • l’indissolubilité du lien
  • la fécondité de l’amour.

et amour n’est possible que dans le respect de la liberté de chacun, l’accueil et l’écoute de l’autre. Il est communion d’un homme et d’une femme : le projet est bien de former une communauté de vie et non une fusion passionnelle. Se préparer au mariage, c’est prendre le temps de découvrir l’autre, avec ses désirs propres, son mode de fonctionnement, sa psychologie. C’est accueillir son histoire, sa famille et son éducation. C’est apprendre à l’écouter, à communiquer avec lui, à le respecter.

Cet amour se conjugue avec la fidélité de l’engagement. Promesse que les mariés se font le jour de leur mariage ! Être fidèle, c’est cultiver un amour exclusif mais ouvert, qui a la priorité sur toutes les autres réalités de notre vie : amis, travail, passions, etc.

Cet amour se réalise par le don de sa vie. Un don total, sans réserve, définitif, sans condition et exclusif.

Le lien est indissoluble. La relation sexuelle traduit dans l’union des corps ce qui se dit dans la promesse qui unit les coeurs : « Je te reçois et je me donne à toi, pour t’aimer fidèlement ». L’Église la considère comme un acte sacré, parce qu’elle consacre l’amour humain.

Cet amour invite les époux à s’aimer et à s’ouvrir à l’accueil de la vie de façon responsable, avec générosité. L’amour se déploie en donnant la vie et la vie trouve son épanouissement dans l’amour. Aimer et donner la vie, une seule et même vocation ! C’est d’ailleurs un test pour vérifier si l’on est prêt à se marier : désirons-nous avoir des enfants ensemble et les éduquer ?

Le mariage en trois questions

Article d’Église Catholique en France

[HOMÉLIE] Quand au jour de l’Assomption, deux anges, surpris, accueillent Marie au Ciel

Domaine Public : La hiérarchie des anges dans « L’Assomption de la Vierge Marie » de Francesco Botticini (vers 1475-1476)

Le Fr. Jean-Thomas de Beauregard, dominicain du couvent de Bordeaux, commente les lectures de la solennité de l’Assomption (Ap 11, 19a et 12, 1-10 ; Ps 44 ; 1Co 15, 20-27 ; Lc 1, 39-56). Deux anges s’interrogent sur le mystère de l’arrivée de Marie au Ciel, avec son âme et avec son corps. Depuis lors, avec Marie, par Jésus, la grâce s’écoule en abondance sur tous les hommes.

Jean-Thomas de Beauregard, op – publié le 09/08/23

Au Ciel, il y a 2.000 ans, un convoi s’avance vers le trône de Dieu. C’est la procession des grands jours, ce doit être quelqu’un d’important : on n’avait pas vu autant de régiments d’anges accompagner une arrivée au Ciel depuis l’arrivée du Fils du patron, quelques années plus tôt. Sur le passage du convoi, deux anges discutent entre eux. L’un s’appelle Gontran, l’autre Anatole.

L’ange Gontran s’exclame : « Elle est morte ! » L’ange Anatole proteste : « Non, elle dort seulement… » Marie était-elle morte, ou bien était-elle seulement endormie, lorsqu’elle est montée au Ciel en son âme et en son corps ? Nul ne le sait. Il y avait tellement de monde pour l’accueillir, et la lumière qui émanait de son corps glorieux était si éblouissante qu’on n’avait pas bien vu. Tout ce qu’on savait, c’est que la Vierge Marie était la première, et jusqu’à aujourd’hui, la seule, à arriver au Ciel en son âme et en son corps.

Un corps glorieux

Tous les autres, même saint Pierre et saint Jeansaint Paul et saint Étienne, tous ces grands saints prestigieux, devaient attendre le jour du Jugement Dernier pour espérer retrouver leur corps. Oh ! ils n’étaient pas malheureux, en attendant. À vrai dire, ils n’avaient même jamais été aussi heureux que depuis leur arrivée au Ciel : ils voyaient Dieu face-à-face. Mais tout de même, une âme sans son corps, ça manque de charme. Une âme sans son corps, c’est comme un dimanche sans la messe, ça n’a aucun sens… L’ange Anatole et l’ange Gontran discutaient encore entre eux.

L’ange Anatole disait : « OK, Marie est montée au Ciel en son âme et en son corps, alors que les autres doivent attendre le Jugement Dernier pour retrouver leur corps… Mais qu’est-ce que ça change ? » L’ange Gontran partageait les doutes de son collègue, expliquant : « D’ailleurs, nous, on n’en a jamais eu, de corps, et on n’en aura jamais. Est-ce qu’on se porte plus mal ? » L’archange saint Michel qui passait par là les reprit avec vigueur : « Un peu de respect, les gars, je vous rappelle que le Fils de Dieu lui-même n’a pas dédaigné assumer une humanité avec un corps semblable à celui de tous les hommes. Ça doit vouloir dire que le corps n’est pas si méprisable que ça ! »

L’ange Anatole, un peu vexé d’avoir été repris par l’archange saint Michel, murmura : » On ne m’ôtera pas de l’idée que le corps humain est mal fait. Fatigue, maladie, faim, soif, on est bien mieux sans ! » Mais l’ange Gontran répondit :

C’est vrai, mais il paraît qu’au Ciel, après le Jugement Dernier, le corps glorieux est libéré de tous ces inconvénients. En plus, un corps transfiguré, qui rayonne de la charité de Dieu, ça n’est pas si mal ! Bon, pour Marie, elle était déjà la plus belle des filles de Sion avant même d’arriver là-haut, mais pour les autres, on gagne en esthétique !

Elle est aussi notre Mère

Nos deux anges discutaient déjà depuis un moment lorsqu’un grand mouvement de foule se produisit. Voilà que Jésus-Christ lui-même venait accueillir Marie sa mère pour la placer à sa droite. Jésus se tenait là, et de son corps émanait une lumière plus grande encore qu’au jour de la Transfiguration, plus éblouissante encore qu’au jour de la Résurrection. Et on voyait les plaies de ses mains, de ses pieds, et de son côté transpercé. L’ange Gontran murmura : « Corps glorieux, corps glorieux… Si même Jésus conserve la marque de ses souffrances dans son corps glorieux, c’est qu’il n’est pas si glorieux, ce corps ! » Mais l’ange Anatole, pour une fois plus malin que l’autre, répondit :

Ce sont les marques de sa souffrance, c’est vrai, mais ce sont surtout les marques de son amour pour les hommes. C’est en son corps que Jésus a souffert, que Jésus a aimé, et c’est normal que son corps glorieux continue à en porter le témoignage.

L’archange Gabriel, qui passait par là, ne se priva pas de donner son conseil aux anges Gontran et Anatole :

Vous savez, moi, je la connais bien, la Vierge Marie. C’est la plus merveilleuse des femmes ! Et si vous avez des questions, allez les lui poser directement ! Elle est notre Reine, bien sûr, mais elle est aussi notre Mère. Et une Mère prête toujours une oreille attentive aux questions de ses enfants…

L’ange Gontran et l’ange Anatole étaient un peu surpris, et se demandaient entre eux : « Tu crois qu’on peut vraiment aller la voir ? » — « Si Gabriel le dit, c’est que ça doit être vrai. Allez, je me lance ! » Ils arrivèrent à hauteur de la Vierge Marie, et lui demandèrent :

Ô Marie conçue sans péché, vous êtes si belle ! Vous avez eu la grâce d’arriver au Ciel immédiatement en votre âme et votre corps, et nous voyons bien combien le péché n’a eu aucune prise sur vous. Mais tout de même, n’y aurait-il pas le moindre défaut en vous ?

De ces deux blessures d’amour

La Vierge Marie sourit, et écarta d’un revers de la main le bas de son manteau. Sous les yeux ébahis des anges Gontran et Anatole, elle releva un peu sa robe et dévoila son pied. Il y avait là une petite blessure, au niveau du talon. « Alors c’était donc vrai ! », s’exclama l’ange Gontran. « Eh bien oui, répondit Marie. Sur la terre, Satan voulait m’attaquer, et il avait pris la forme d’un dragon menaçant. Mais en donnant naissance à mon Fils, puis en l’accompagnant jusqu’à la Croix, j’ai définitivement réglé son compte au démon. Je lui ai écrasé la tête, et dans un sursaut d’orgueil désespéré, il est parvenu à me blesser au talon. »

Alors l’ange Anatole se prosterna aux pieds de la Vierge Marie en disant :

Ô ma Reine, et ma Mère, je le vois désormais. Votre pied a été blessé au talon par le démon vaincu comme le côté de votre Fils a été transpercé par la lance du soldat. De ces deux blessures d’amour, la grâce s’écoule en abondance sur tous les hommes. La grâce de Dieu nous est venue par la source des plaies de votre Fils, mais vos blessures à vous confèrent à cette grâce une douceur toute maternelle !

La Vierge Marie sourit à nouveau et dit :

Sous le manteau de ma gloire et de ma tendresse, il y a de la place pour tous les anges et pour tous les hommes. Il suffit de m’invoquer. Ce que vous avez fait aujourd’hui en venant me voir, tout simplement, tous les hommes, toutes les femmes, tous les enfants, peuvent le faire à votre suite. Je vous montrerai mon Fils, toujours ! Je serai là, pour vous, toujours ! Et je vous présenterai à mon Fils, qui vous communiquera sa grâce et sa gloire.

C’est le Ciel, tout simplement

L’ange Anatole et l’ange Gontran se racontèrent longtemps cette histoire. Ils avaient toute l’éternité pour cela. Mais ce n’est pas là une histoire comme on en raconte aux enfants. C’est le Ciel, tout simplement. Cela paraît trop beau, ou trop naïf ? Ce n’est que vrai. Le Ciel, l’amitié de Jésus, de Marie, des anges, c’est notre avenir. Et lorsque nous célébrons la messe, et que les anges joignent leurs voix aux nôtres, c’est notre présent. Avec Marie, par Jésus, le Ciel descend sur la terre, à chaque instant du temps et plus encore à chaque Eucharistie.