« Des pauvres, vous en aurez toujours avec vous, » P.Verkys

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean12, 1-11

Six jours avant la Pâque, Jésus vint à Béthanie où habitait Lazare, qu’il avait réveillé d’entre les morts. On donna un repas en l’honneur de Jésus. Marthe faisait le service, Lazare était parmi les convives avec Jésus.

Or, Marie avait pris une livre d’un parfum très pur et de très grande valeur ; elle répandit le parfum sur les pieds de Jésus, qu’elle essuya avec ses cheveux ; la maison fut remplie de l’odeur du parfum. Judas Iscariote, l’un de ses disciples, celui qui allait le livrer, dit alors : « Pourquoi n’a-t-on pas vendu ce parfum pour trois cents pièces d’argent, que l’on aurait données à des pauvres ? » Il parla ainsi, non par souci des pauvres, mais parce que c’était un voleur : comme il tenait la bourse commune, il prenait ce que l’on y mettait. Jésus lui dit : « Laisse-la observer cet usage en vue du jour de mon ensevelissement ! Des pauvres, vous en aurez toujours avec vous, mais moi, vous ne m’aurez pas toujours. »

Or, une grande foule de Juifs apprit que Jésus était là, et ils arrivèrent, non seulement à cause de Jésus, mais aussi pour voir ce Lazare qu’il avait réveillé d’entre les morts. Les grands prêtres décidèrent alors de tuer aussi Lazare, parce que beaucoup de Juifs, à cause de lui, s’en allaient, et croyaient en Jésus.

Méditons

Marie ne manque pas l’occasion de manifester à Jésus son amour. Elle ne manque pas l’occasion de la rencontre. Elle ne manque pas sa chance. Elle vit en présence de Jésus ce qu’elle ressent. On peut dire que c’est une femme libre.
Elle n’a pas hésité lors de la visite de Jésus chez eux à aller s’asseoir aux pieds de Jésus pour écouter sa parole. Dans ce passage d’évangile, malgré la présence de nombreuses personnes elle va se jeter aux pieds de Jésus, les couvrir de parfum et les essuyer avec ses cheveux. Quel courage et quelle humilité ! Elle a bien compris qui est Jésus. Non seulement elle l’aime, elle l’adore. Puisse Dieu nous donner la clairvoyance nécessaire pour le rejoindre en profondeur là où il nous attend pour recueillir toutes les grâces pour notre salut.
Jésus a toujours pris la défense de Marie contre ceux qui lui font des reproches. Quand Marthe a voulu que Jésus dise à Marie de venir l’aider plutôt à la cuisine, celui-ci répondit : « Marie a choisi la meilleure part, elle ne lui sera pas enlevée ». En réponse à Judas qui s’indigne du gaspillage qu’elle fait, Jésus dit :« Laisse-la observer cet usage en vue du jour de mon ensevelissement ! » Marie est loin des préoccupations de la foule. Elle se démarque par sa foi et son amour. Elle a tout compris.

Il s’est abaissé: c’est pourquoi Dieu l’a exalté » P.Verkys

La Passion de notre Seigneur Jésus Christ selon saint Luc 23, 1-49

En ce temps-là, l’assemblée tout entière se leva, et on l’emmena chez Pilate. On se mit alors à l’accuser: « Nous avons trouvé cet homme en train de semer le trouble dans notre nation: il empêche de payer l’impôt à l’empereur, et il dit qu’il est le Christ, le Roi. » Pilate l’interrogea: « Es-tu le roi des Juifs? » Jésus répondit: « C’est toi-même qui le dis. Pilate s’adressa aux grands prêtres et aux foules: « Je ne trouve chez cet homme aucun motif de condamnation. » Mais ils insistaient avec force: « Il soulève le peuple en enseignant dans toute la Judée; après avoir commencé en Galilée, il est venu jusqu’ici. » A ces mots, Pilate demanda si l’homme était Galiléen. Apprenant qu’il relevait de l’autorité d’Hérode, il le renvoya devant ce dernier, qui se trouvait lui aussi à Jérusalem en ces jours-là.

A la vue de Jésus, Hérode éprouva une joie extrême: en effet, depuis longtemps il désirait le voir à cause de ce qu’il entendait dire de lui, et il espérait lui voir faire un miracle. Il lui posa bon nombre de questions, mais Jésus ne lui répondit rien. Les grands prêtres et les scribes étaient là, et ils l’accusaient avec véhémence. Hérode, ainsi que ses soldats, le traita avec mépris et se moqua de lui: il le revêtit d’un manteau de couleur éclatante et le renvoya à Pilate. Ce jour-là, Hérode et Pilate devinrent des amis, alors qu’auparavant il y avait de l’hostilité entre eux.

Alors Pilate convoqua les grands prêtres, les chefs et le peuple. Il leur dit: « Vous m’avez amené cet homme en l’accusant d’introduire la subversion dans le peuple. Or, j’ai moi-même instruit l’affaire devant vous et, parmi les faits dont vous l’accusez, je n’ai trouvé chez cet homme aucun motif de condamnation. D’ailleurs, Hérode non plus, puisqu’il nous l’a renvoyé. En somme, cet homme n’a rien fait qui mérite la mort. Je vais donc le relâcher après lui avoir fait donner une correction. » Ils se mirent à crier tous ensemble: « Mort à cet homme! Relâche-nous Barabbas. » Ce Barabbas avait été jeté en prison pour une émeute survenue dans la ville, et pour meurtre. Pilate, dans son désir de relâcher Jésus, leur adressa de nouveau la parole. Mais ils vociféraient: « Crucifie-le! Crucifie-le! » Pour la troisième fois, il leur dit: « Quel mal a donc fait cet homme? Je n’ai trouvé en lui aucun motif de condamnation à mort. Je vais donc le relâcher après lui avoir fait donner une correction. » Mais ils insistaient à grands cris, réclamant qu’il soit crucifié; et leurs cris s’amplifiaient. Alors Pilate décida de satisfaire leur requête. Il relâcha celui qu’ils réclamaient, le prisonnier condamné pour émeute et pour meurtre, et il livra Jésus à leur bon plaisir.

Comme ils l’emmenaient, ils prirent un certain Simon de Cyrène, qui revenait des champs, et ils le chargèrent de la croix pour qu’il la porte derrière Jésus. Le peuple, en grande foule, le suivait, ainsi que des femmes qui se frappaient la poitrine et se lamentaient sur Jésus. Il se retourna et leur dit: « Filles de Jérusalem, ne pleurez pas sur moi! Pleurez plutôt sur vous-mêmes et sur vos enfants! Voici venir des jours où l’on dira: ‘Heureuses les femmes stériles, celles qui n’ont pas enfanté, celles qui n’ont pas allaité!’ Alors on dira aux montagnes: ‘Tombez sur nous’, et aux collines: ‘Cachez-nous.’ Car si l’on traite ainsi l’arbre vert, que deviendra l’arbre sec? » Ils emmenaient aussi avec Jésus deux autres, des malfaiteurs, pour les exécuter.

Lorsqu’ils furent arrivés au lieu dit: Le Crâne (ou Calvaire), là ils crucifièrent Jésus, avec les deux malfaiteurs, l’un à droite et l’autre à gauche. Jésus disait: « Père, pardonne-leur: ils ne savent pas ce qu’ils font. » Puis, ils partagèrent ses vêtements et les tirèrent au sort.

Le peuple restait là à observer. Les chefs tournaient Jésus en dérision et disaient: « Il en a sauvé d’autres: qu’il se sauve lui-même, s’il est le Messie de Dieu, l’Elu! » Les soldats aussi se moquaient de lui; s’approchant, ils lui présentaient de la boisson vinaigrée, en disant: « Si tu es le roi des Juifs, sauve-toi toi-même! » Il y avait aussi une inscription au-dessus de lui: « Celui-ci est le roi des Juifs. »

L’un des malfaiteurs suspendus en croix l’injuriait: « N’es-tu pas le Christ? Sauve-toi toi-même, et nous aussi! » Mais l’autre lui fit de vifs reproches: « Tu ne crains donc pas Dieu! Tu es pourtant un condamné, toi aussi! Et puis, pour nous, c’est juste: après ce que nous avons fait, nous avons ce que nous méritons. Mais lui, il n’a rien fait de mal. » Et il disait: « Jésus, souviens-toi de moi quand tu viendras dans ton Royaume. » Jésus lui déclara: « Amen, je te le dis: aujourd’hui, avec moi, tu seras dans le Paradis. »

C’était déjà environ la sixième heure (c’est-à-dire: midi); l’obscurité se fit sur toute la terre jusqu’à la neuvième heure, car le soleil s’était caché. Le rideau du Sanctuaire se déchira par le milieu. Alors, Jésus poussa un grand cri: « Père, entre tes mains je remets mon esprit. » Et après avoir dit cela, il expira.

A la vue de ce qui s’était passé, le centurion rendit gloire à Dieu: « Celui-ci était réellement un homme juste. » Et toute la foule des gens qui s’étaient rassemblés pour ce spectacle, observant ce qui se passait, s’en retournaient en se frappant la poitrine. Tous ses amis, ainsi que les femmes qui le suivaient depuis la Galilée, se tenaient plus loin pour regarder.

Textes liturgiques @AELF, Paris

Méditons

En ce dimanche des rameaux où nous rentrons dans la semaine sainte, nous ne pouvons ne pas contempler l’humilité du Christ. La prière d’ouverture de la messe des rameaux le dit clairement : « Dieu éternel et tout-puissant, pour donner au genre humain un exemple d’humilité, tu as voulu que notre Sauveur prenne chair et qu’il subisse la croix… ». Le prophète Isaïe parle bien de l’humilité du serviteur souffrant qui reste docile et humble même dans sa souffrance. Mais Dieu vient à son secours. Ce serviteur est nommé clairement dans l’épître aux Philippiens que nous avons en deuxième lecture. Il s’agit du Christ qui tout Dieu qu’il était ne retint pas jalousement le rang qu’il égalait à Dieu mais il s’est anéanti prenant la condition de serviteur. Dans l’évangile le Christ se présente au milieu de ses disciples comme celui qui sert alors que ceux-ci se querellaient pour savoir qui était le plus grand. Cette humilité nécessite un renoncement en même temps qu’un réalisme sur ce que nous sommes. Nous sommes pécheurs, tous sans exception, en témoigne l’évangile du dimanche dernier sur la femme adultère. Nous ne sommes pas toujours meilleurs que les autres en matière de sainteté. Nous sommes invités à l’humilité parce qu’en réalité notre vie même est très peu de chose puisqu’elle ne tient qu’à un fil. Même nos richesses de tous ordres qui ne sont en réalité qu’un don gratuit comme l’est notre propre vie. Sans l’humilité nul ne peut plaire à Dieu.

« Ouvre nos cœurs Seigneur à ta parole de lumière » P. Verkys

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 10, 31-42

En ce temps-là, de nouveau, des Juifs prirent des pierres pour lapider Jésus. Celui-ci reprit la parole : « J’ai multiplié sous vos yeux les œuvres bonnes qui viennent du Père. Pour laquelle de ces œuvres voulez-vous me lapider ? » Ils lui répondirent : « Ce n’est pas pour une œuvre bonne que nous voulons te lapider, mais c’est pour un blasphème : tu n’es qu’un homme, et tu te fais Dieu. » Jésus leur répliqua : « N’est-il pas écrit dans votre Loi : J’ai dit : Vous êtes des dieux ? Elle les appelle donc des dieux, ceux à qui la parole de Dieu s’adressait, et l’Écriture ne peut pas être abolie. Or, celui que le Père a consacré et envoyé dans le monde, vous lui dites : “Tu blasphèmes”, parce que j’ai dit : “Je suis le Fils de Dieu.” Si je ne fais pas les œuvres de mon Père, continuez à ne pas me croire. Mais si je les fais, même si vous ne me croyez pas, croyez les œuvres. Ainsi vous reconnaîtrez, et de plus en plus, que le Père est en moi, et moi dans le Père. » Eux cherchaient de nouveau à l’arrêter, mais il échappa à leurs mains.

Il repartit de l’autre côté du Jourdain, à l’endroit où, au début, Jean baptisait ; et il y demeura. Beaucoup vinrent à lui en déclarant : « Jean n’a pas accompli de signe ; mais tout ce que Jean a dit de celui-ci était vrai. » Et là, beaucoup crurent en lui.

Méditons

« Si je ne fais pas les œuvres de mon Père, continuez à ne pas me croire. Mais si je les fais, même si vous ne me croyez pas, croyez les œuvres ». Cette parole de Jésus me fait penser à cet autre passage des Ecritures « La beauté des créatures fait par analogie contempler leur auteur » Sg. Avec la création on peut remonter au Créateur. Dieu a disposé le monde de telle manière que nous puissions le connaître soit en écoutant sa parole soit à travers des signes, soit encore par l’œuvre immense de la création. Malheureusement l’endurcissement du cœur de l’homme fait qu’il préfère faire plus confiance à son intelligence sans se laisser éclairer par la lumière éternelle.

Jésus a multiplié les signes et ses enseignements pour se faire connaître des hommes mais certains ont préféré leur gloire à l’amour de Dieu. Ils n’auront que l’ombre d’eux-mêmes puisqu’ils ont refusé la lumière. Ouvre nos cœurs Seigneur à ta parole de lumière, toi le Fils bien-aimé du Père qui est venu nous révéler son amour.

« La vérité vous rendra libres » P. Verkys

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 8, 31-42

En ce temps-là, Jésus disait à ceux des Juifs qui croyaient en lui : « Si vous demeurez fidèles à ma parole, vous êtes vraiment mes disciples ; alors vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres. » Ils lui répliquèrent : « Nous sommes la descendance d’Abraham, et nous n’avons jamais été les esclaves de personne. Comment peux-tu dire : “Vous deviendrez libres” ? » Jésus leur répondit : « Amen, amen, je vous le dis : qui commet le péché est esclave du péché. L’esclave ne demeure pas pour toujours dans la maison ; le fils, lui, y demeure pour toujours. Si donc le Fils vous rend libres, réellement vous serez libres. Je sais bien que vous êtes la descendance d’Abraham, et pourtant vous cherchez à me tuer, parce que ma parole ne trouve pas sa place en vous. Je dis ce que moi, j’ai vu auprès de mon Père, et vous aussi, vous faites ce que vous avez entendu chez votre père. » Ils lui répliquèrent : « Notre père, c’est Abraham. » Jésus leur dit : « Si vous étiez les enfants d’Abraham, vous feriez les œuvres d’Abraham. Mais maintenant, vous cherchez à me tuer, moi, un homme qui vous ai dit la vérité que j’ai entendue de Dieu. Cela, Abraham ne l’a pas fait. Vous, vous faites les œuvres de votre père. » Ils lui dirent : « Nous ne sommes pas nés de la prostitution ! Nous n’avons qu’un seul Père : c’est Dieu. » Jésus leur dit : « Si Dieu était votre Père, vous m’aimeriez, car moi, c’est de Dieu que je suis sorti et que je viens. Je ne suis pas venu de moi-même ; c’est lui qui m’a envoyé. »

Méditons

iLa liberté c’est ce que tous nous recherchons. Nous recherchons une liberté d’action, de pensée, de vie, une liberté financière. C’est cette même liberté par rapport à Dieu qui a conduit Eve et Adam à vouloir être aussi savants que Dieu et aussi aujourd’hui beaucoup de nos contemporains qui s’éloignent de Dieu, de la foi au nom de leur liberté d’être et de pensée. Et malgré tout cela nous restons esclaves d’une société qui a ses codes, esclaves de notre environnement, d’une culture ou d’une éducation qui nous ont profondément façonnés. Nous sommes mêmes parfois prisonniers ou esclaves de nos propres fantasmes, de notre imagination, de notre vision du monde….

           Alors quelle est cette vérité qui nous rendra libre dont parle Jésus? C’est la vérité qu’est Jésus lui-même et qui provient pour nous de notre fidélité à sa Parole qui fait que l’Esprit qui habite en nous nous conduit progressivement vers cette vérité c’est-à-dire la connaissance parfaite du Christ et donc la révélation authentique de Dieu . C’est en ce moment que nous commençons à vraiment comprendre et connaître les choses et le monde parce que nous les découvrons dans logique même de leur Créateur. Celui qui a créé le monde, seul sait comment et pourquoi il a fait chaque chose. Sans une rencontre authentique avec le Christ qui nous révèle le Père selon son bon vouloir et la mesure de notre capacité de compréhension, nous serons toujours esclaves de nos sens,de notre intelligence, incapables de connaître Dieu qui seul peut faire de nous des hommes et des femmes libres.

                   Seigneur, libère-nous de nos prismes et donne-nous de nous ouvrir à toi pour que ton Esprit nous conduise vers la vérité tout entière.

Celui qui m’a envoyé est avec moi . P.Verkys

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 8, 21-30

En ce temps-là, Jésus disait aux pharisiens : « Je m’en vais ; vous me chercherez, et vous mourrez dans votre péché. Là où moi je vais, vous ne pouvez pas aller. » Les Juifs disaient : « Veut-il donc se donner la mort, puisqu’il dit : “Là où moi je vais, vous ne pouvez pas aller” ? » Il leur répondit : « Vous, vous êtes d’en bas ; moi, je suis d’en haut. Vous, vous êtes de ce monde ; moi, je ne suis pas de ce monde. C’est pourquoi je vous ai dit que vous mourrez dans vos péchés. En effet, si vous ne croyez pas que moi, Je suis, vous mourrez dans vos péchés. » Alors, ils lui demandaient : « Toi, qui es-tu ? » Jésus leur répondit : « Je n’ai pas cessé de vous le dire. À votre sujet, j’ai beaucoup à dire et à juger. D’ailleurs Celui qui m’a envoyé dit la vérité, et ce que j’ai entendu de lui, je le dis pour le monde. » Ils ne comprirent pas qu’il leur parlait du Père. Jésus leur déclara : « Quand vous aurez élevé le Fils de l’homme, alors vous comprendrez que moi, Je suis, et que je ne fais rien de moi-même ; ce que je dis là, je le dis comme le Père me l’a enseigné. Celui qui m’a envoyé est avec moi ; il ne m’a pas laissé seul, parce que je fais toujours ce qui lui est agréable. » Sur ces paroles de Jésus, beaucoup crurent en lui.

Méditons

                       Le langage de Jésus avec les pharisiens est assez dur. Si les pharisiens ne l’ont pas accepté peut-être que nous aussi aujourd’hui nous ferions pareil. Mais quand on est croyant et que tout est clair non pas parce que nous comprenons mais parce nous accueillons la parole telle qu’elle est annoncée, on ne comprend pas la raideur des scribes, pharisiens et autres docteurs de la loi. Leur péché c’est l’orgueil et le fait de compter plus sur leur connaissance. Avec notre connaissance nous ne pouvons pas comprendre grande chose sur Dieu. Car nous ne pouvons pas épuiser le mystère plu. Il est donne un accès s facile à plus facile de connaître Dieu avec le cœur qu’avec la tête car notre cœur nous Dieu par la foi et notre intelligence comprend mieux ce nous découvrons car il y a quelque chose de l’ordre du don que Dieu fait de lui-même, une révélation progressive gratuite. Sans s’ouvrir, il est difficile de croire.

La vie chrétienne est avant tout une aventure d’amour et de confiance avec la personne du Christ. Il est l’amour du Père pour le monde et cet amour n’éclate vraiment que sur la croix « Quand vous aurez élevé le Fils de l’homme, alors vous comprendrez que moi, JE SUIS». Pour saint Jean la glorification du Christ se passe sur la croix. Que le Seigneur nous éclaire chaque un peu plus sur le sens de sa parole et de son amour.

« Moi, je suis la lumière du monde »

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 8, 12-20

En ce temps-là, Jésus disait aux pharisiens : « Moi, je suis la lumière du monde. Celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, il aura la lumière de la vie. » Les pharisiens lui dirent alors : « Tu te rends témoignage à toi-même, ce n’est donc pas un vrai témoignage. » Jésus leur répondit : « Oui, moi, je me rends témoignage à moi-même, et pourtant mon témoignage est vrai, car je sais d’où je suis venu, et où je vais ; mais vous, vous ne savez ni d’où je viens, ni où je vais. Vous, vous jugez de façon purement humaine. Moi, je ne juge personne. Et, s’il m’arrive de juger, mon jugement est vrai parce que je ne suis pas seul : j’ai avec moi le Père, qui m’a envoyé. Or, il est écrit dans votre Loi que, s’il y a deux témoins, c’est un vrai témoignage. Moi, je suis à moi-même mon propre témoin, et le Père, qui m’a envoyé, témoigne aussi pour moi. » Les pharisiens lui disaient : « Où est-il, ton père ? » Jésus répondit : « Vous ne connaissez ni moi ni mon Père ; si vous me connaissiez, vous connaîtriez aussi mon Père. »

Il prononça ces paroles alors qu’il enseignait dans le Temple, à la salle du Trésor. Et personne ne l’arrêta, parce que son heure n’était pas encore venue.

Méditons


                                     Jésus, qui prêche dans les parvis du Temple, vient de proclamer presque solennellement : « Moi, je suis la lumière du monde », et ses adversaires Pharisiens lui rétorquent aussitôt : « Tu te rends témoignage à toi-même ». La réponse de Jésus nous fait entrer profondément dans son mystère personnel d’Envoyé de Dieu. Oui, il se rend témoignage à lui-même, et pourtant son témoignage est valide, pour deux raisons : – parce qu’il sait d’où il vient et où il va ; – parce que Celui qui l’envoie témoigne pour lui. Les Pharisiens croient savoir d’où il vient, parce qu’il est natif de Galilée ; ils croient deviner où il doit s’en aller, parce qu’on murmure qu’il va partir enseigner les Grecs (v. 35). Jésus, lui, sait qu’il vient « d’en haut », du monde de Dieu ; il témoigne « de ce qu’il a vu » (3, 31 s), et il « déclare au monde ce qu’il a entendu auprès de Celui qui l’a envoyé » (8, 26)  ; il révèle à ses amis « qu’il est sorti de Dieu et qu’il va vers Dieu » (Jn 13, 3). Nous, simples humains, sommes incapables d’un tel savoir, d’une telle expérience : même notre naissance nous échappe, et l’au-delà de notre mort, même éclairé par la foi, nous demeure mystérieux. Mais Jésus n’en fait pas reproche à ses ennemis. Il ne leur dit pas : « Vous ne savez ni d’où vous venez ni où vous allez », mais bien : « Vous ne savez ni d’où je viens, ni où je vais ». Cela, en effet, seul Jésus peut le dire, seul il peut en témoigner. Car « personne n’a jamais vu Dieu ; seul le Fils unique qui est dans le sein du Père l’a fait connaître, (littéralement : l’a raconté) », comme un voyageur qui sait ce dont il parle (Jn 1, 18). Son origine, il la connaît, elle a un nom : le Père. Le but de sa vie, il le rejoint à chaque heure ; il a un nom : le Père. Pour Jésus, dire d’où il vient et où il va, équivaut à suggérer, de manière dynamique, qui il est, ce qu’il vit avec le Père ; et il est seul à pouvoir le révéler. C’est pourquoi il se rend témoignage à lui-même et ne peut faire que cela, quand on lui demande compte de ses actes et de son message. Nulle parole d’homme, en effet, hormis celle de Jésus, ne saurait traduire ce secret ni attester ce mystère. Et pourtant Jésus n’est pas seul à témoigner. Il affirme aussitôt : « Le Père qui m’a envoyé me rend témoignage lui aussi ». En quoi consiste ce témoignage du Père ? Jésus s’en est expliqué auparavant, après la guérison de l’infirme de Béthesda, dans un discours sur l’œuvre du Fils (Jn 6, 19-47). Là il soulignait que le témoignage du Père se concrétisait dans ceux de Moïse, de Jean-Baptiste, et dans celui des Écritures. Il ajoutait : « Les œuvres mêmes que je fais me rendent témoignage que le Père m’a envoyé » (5, 36). Ici la pensée de Jésus semble plus dense et plus inattendue : le Père témoigne à travers ce que Jésus, son envoyé, révèle et atteste. Nous touchons là l’un des paradoxes de la personne et de l’œuvre de Jésus : son témoi­gnage suffit à lui seul parce que, en lui, l’Envoyé, c’est le Père qui parle ; mais en même temps le Père apparaît constamment derrière Jésus comme un second témoin. Pour les ennemis de Jésus, ce second témoin n’est pas vi­sible ni perceptible ; mais aux yeux de Jésus il est toujours présent, actif, et incontestable. Les Pharisiens vou­draient le voir : « Où est-il, ton Père ? » Et Jésus leur répond : « Vous ne connaissez ni moi ni mon Père ; si vous me connaissiez, vous connaîtriez aussi mon Père » (v. 19). S’ils accueillaient la parole de Jésus, il percevraient la présence de l’autre témoin, le Père, inséparable de son Fils. Et ce que Jésus révèle au sujet de son témoignage se vérifie également à propos du jugement : « S’il m’arrive de juger, moi, mon jugement est véritable, parce que je ne suis pas seul ; mais il y a moi et Celui qui m’a envoyé ». Ainsi la controverse, si âpre, avec les Pharisiens, nous livre des paroles capitales de Jésus sur le mystère de sa personne. Jésus, l’envoyé, et le Père qui l’envoie, demeurent unis, distincts et un, dans l’action comme dans leur amour. Mêmes œuvres, mêmes paroles, même témoignage.
Frère Jean, o.c.d.

« Dieu aime le pécheur malgré ses péchés » P Verkys

Image : Eero Järnefelt (1863-1937), Jésus et la femme adultère (1908, huile sur toile), église Saint-Pierre, Lieto (Finlande). Domaine public.

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean8, 1-11

En ce temps-là, Jésus s’en alla au mont des Oliviers. Dès l’aurore, il retourna au Temple. Comme tout le peuple venait à lui, il s’assit et se mit à enseigner. Les scribes et les pharisiens lui amènent une femme qu’on avait surprise en situation d’adultère. Ils la mettent au milieu, et disent à Jésus : « Maître, cette femme a été surprise en flagrant délit d’adultère. Or, dans la Loi, Moïse nous a ordonné de lapider ces femmes-là. Et toi, que dis-tu ? » Ils parlaient ainsi pour le mettre à l’épreuve, afin de pouvoir l’accuser. Mais Jésus s’était baissé et, du doigt, il écrivait sur la terre. Comme on persistait à l’interroger, il se redressa et leur dit : « Celui d’entre vous qui est sans péché, qu’il soit le premier à lui jeter une pierre. » Il se baissa de nouveau et il écrivait sur la terre. Eux, après avoir entendu cela, s’en allaient un par un, en commençant par les plus âgés. Jésus resta seul avec la femme toujours là au milieu. Il se redressa et lui demanda : « Femme, où sont-ils donc ? Personne ne t’a condamnée ? » Elle répondit : « Personne, Seigneur. » Et Jésus lui dit : « Moi non plus, je ne te condamne pas. Va, et désormais ne pèche plus. »

Méditons

«Si tu retiens les fautes Seigneur, Seigneur qui donc subsistera» Cet évangile est très instructif et s’adresse à tous du fait qu’il montre que nous sommes tous des pécheurs même ceux qui condamnent. «Enlève la poutre qui est dans ton œil, dit Jésus, et tu auras les yeux assez clairs pour en lever la paille qui est dans l’œil de ton frère». Sans la grâce de Dieu, sa miséricorde, nous ne sommes pas dignes de lui. C’est sa miséricorde qui nous renouvelle, elle qui fait toute chose nouvelle. Le paradis est donné et non un mérite c’est pourquoi saint Paul dit: «A cause de Jésus- Christ, j’ai tout perdu, je considère tout comme des ordures ,afin de gagner un seul avantage, le Christ, et, en lui, d’être reconnu juste non pas de la justice venant de la loi de Moïse mais de celle qui vient de la foi au Christ, la justice venant de Dieu, qui est fondée sur la foi.» C’est Dieu qui nous justifie en effaçant nos péchés dans l’océan de sa miséricorde. Dans l’évangile Jésus écrivait sur le sable cela peut nous faire penser au fait qu’une écriture sur le sable est vite balayée par le vent. Nos péchés sur le sable devant Dieu sont vite emportés par le vent, il ne s’en souvient. C’est pourquoi il nous invite à ne plus nous souvenir du passé. Et pourtant nos péchés ne lui font pas du tout plaisir.

Dieu aime le pécheur malgré ses péchés mais il déteste ceux-ci:« Moi non plus, je ne te condamne pas. Va, et désormais ne pèche plus.» Cette finale de cet évangile est à retenir par chacun d’entre nous. C’est un appel à la conversion. Au malade guéri au bord de la piscine de Bethesda, Jésus dit «Te voilà guéri. Ne pèche plus, il pourrait t’arriver quelque chose de pire.» Dans le cas de cette femme, elle pourra se faire lapider. Le pire pour nous c’est de nous couper de l’amour de Dieu.

Est-ce de Galilée que vient le Christ ? (P.Verkys)

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 7, 40-53

En ce temps-là, Jésus enseignait au temple de Jérusalem. Dans la foule, on avait entendu ses paroles, et les uns disaient : « C’est vraiment lui, le Prophète annoncé ! » D’autres disaient : « C’est lui le Christ ! » Mais d’autres encore demandaient : « Le Christ peut-il venir de Galilée ? L’Écriture ne dit-elle pas que c’est de la descendance de David et de Bethléem, le village de David, que vient le Christ ? » C’est ainsi que la foule se divisa à cause de lui. Quelques-uns d’entre eux voulaient l’arrêter, mais personne ne mit la main sur lui. Les gardes revinrent auprès des grands prêtres et des pharisiens, qui leur demandèrent : « Pourquoi ne l’avez-vous pas amené ? » Les gardes répondirent : « Jamais un homme n’a parlé de la sorte ! » Les pharisiens leur répliquèrent : « Alors, vous aussi, vous vous êtes laissé égarer ? Parmi les chefs du peuple et les pharisiens, y en a-t-il un seul qui ait cru en lui ? Quant à cette foule qui ne sait rien de la Loi, ce sont des maudits ! »

Nicodème, l’un d’entre eux, celui qui était allé précédemment trouver Jésus, leur dit : « Notre Loi permet-elle de juger un homme sans l’entendre d’abord pour savoir ce qu’il a fait ? » Ils lui répondirent : « Serais-tu, toi aussi, de Galilée ? Cherche bien, et tu verras que jamais aucun prophète ne surgit de Galilée ! » Puis ils s’en allèrent chacun chez soi.

Méditons

« C’est ainsi que la foule se divisa à cause de lui ». Siméon l’avait prédit : Cet enfant provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël et il sera un signe de contradiction. C’est ça qui se réalise. Certains croient que Jésus est le Christ, le prophète attendu mais d’autres ne croient pas surtout ceux qui se disent connaître la Loi et donc qui se croient savants. Nous retrouvons l’exultation de Jésus : « Je te bénis Père, Seigneur du ciel et de la terre car ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits… »
Nous sommes aujourd’hui de ceux qui croient que Jésus est le Christ. Il nous invite à ouvrir nos cœurs pour le laisser nous enseigner sur Dieu et son royaume. Puissions-nous écouter et laisser sa parole descendre en nous et féconder nos vies.

« Son heure n’était pas encore venue » P Verkys

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 7, 1-2.10.14.25-30

En ce temps-là, Jésus parcourait la Galilée : il ne voulait pas parcourir la Judée car les Juifs cherchaient à le tuer. La fête juive des Tentes était proche. Lorsque ses frères furent montés à Jérusalem pour la fête, il y monta lui aussi, non pas ostensiblement, mais en secret.

On était déjà au milieu de la semaine de la fête quand Jésus monta au Temple ; et là il enseignait. Quelques habitants de Jérusalem disaient alors : « N’est-ce pas celui qu’on cherche à tuer ? Le voilà qui parle ouvertement, et personne ne lui dit rien ! Nos chefs auraient-ils vraiment reconnu que c’est lui le Christ ? Mais lui, nous savons d’où il est. Or, le Christ, quand il viendra, personne ne saura d’où il est. » Jésus, qui enseignait dans le Temple, s’écria : « Vous me connaissez ? Et vous savez d’où je suis ? Je ne suis pas venu de moi-même : mais il est véridique, Celui qui m’a envoyé, lui que vous ne connaissez pas. Moi, je le connais parce que je viens d’auprès de lui, et c’est lui qui m’a envoyé. »

On cherchait à l’arrêter, mais personne ne mit la main sur lui parce que son heure n’était pas encore venue.

Méditons

« Son heure n’était pas encore venue » mais elle approche. Jésus savait ce qui l’attendait s’il montait à au Temple à Jérusalem et pourtant il monte et va dans le Temple pour enseigner, faire connaître Dieu à ses auditeurs. C’est sa mission : « Comme il aimait les siens qui étaient dans le monde, il les aila jusqu’au bout ». Il ne recule pas devant la mort qui l’attendait même s’il appréhendait ce moment. Il sait pourquoi il le fait, il sait pourquoi il donne sa vie : pour que nous ayons la vie, la vie en abondance. C’est la preuve de son amour suprême pour les hommes même ceux qui complotaient de le tuer.

Nous sommes nous invités à ne pas rester insensibles à cet amour de Jésus pour nous. Qu’il provoque notre conversion véritable. Et comme il s’est abandonné entre les mains du Père, puissions-nous faire de nos vies un acte d’abandon entre les mains de Dieu.

« La gloire, je ne la reçois pas des hommes . » P.Verkys

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 5, 31-47

En ce temps-là, Jésus disait aux Juifs : « Si c’est moi qui me rends témoignage, mon témoignage n’est pas vrai ; c’est un autre qui me rend témoignage, et je sais que le témoignage qu’il me rend est vrai. Vous avez envoyé une délégation auprès de Jean le Baptiste, et il a rendu témoignage à la vérité. Moi, ce n’est pas d’un homme que je reçois le témoignage, mais je parle ainsi pour que vous soyez sauvés. Jean était la lampe qui brûle et qui brille, et vous avez voulu vous réjouir un moment à sa lumière. Mais j’ai pour moi un témoignage plus grand que celui de Jean : ce sont les œuvres que le Père m’a donné d’accomplir ; les œuvres mêmes que je fais témoignent que le Père m’a envoyé. Et le Père qui m’a envoyé, lui, m’a rendu témoignage. Vous n’avez jamais entendu sa voix, vous n’avez jamais vu sa face, et vous ne laissez pas sa parole demeurer en vous, puisque vous ne croyez pas en celui que le Père a envoyé. Vous scrutez les Écritures parce que vous pensez y trouver la vie éternelle ; or, ce sont les Écritures qui me rendent témoignage, et vous ne voulez pas venir à moi pour avoir la vie ! La gloire, je ne la reçois pas des hommes ; d’ailleurs je vous connais : vous n’avez pas en vous l’amour de Dieu. Moi, je suis venu au nom de mon Père, et vous ne me recevez pas ; qu’un autre vienne en son propre nom, celui-là, vous le recevrez ! Comment pourriez-vous croire, vous qui recevez votre gloire les uns des autres, et qui ne cherchez pas la gloire qui vient du Dieu unique ? Ne pensez pas que c’est moi qui vous accuserai devant le Père. Votre accusateur, c’est Moïse, en qui vous avez mis votre espérance. Si vous croyiez Moïse, vous me croiriez aussi, car c’est à mon sujet qu’il a écrit. Mais si vous ne croyez pas ses écrits, comment croirez-vous mes paroles ? »

Méditons

Jésus est confronté à l’endurcissement du cœur des juifs vers qui il est d’abord envoyé. Il sort tous les grands arguments qu’ils connaissent pour les convaincre mais niet, ils sont fermés.
Jésus fait appel au témoignage de Jean Baptiste qui l’a montré comme l’Agneau de Dieu, comme la Lumière de Dieu sur le monde pour que nous ne marchions pas dans les ténèbres. Il dit que c’est lui qui baptisera dans l’Esprit Saint et le feu.
Il fait appel aux œuvres qu’il a accomplies : les nombreuses guérisons, la multiplication des pains, l’eau changée en vin, l’aveugle-né qui retrouve la vue, les lépreux qui guérissent, les morts qui ressuscitent….

Il fait appel aux Saintes Écritures qu’ils connaissent très bien. Elles qui ont annoncé la venue du Messie et les signes qui permettraient de le reconnaître. En parlant des Écritures on a bien les annonces des prophètes et la réalisation des promesses divines.

Le plus grand témoigne c’est celui que Dieu lui-même rend à son Fils : Celui-ci est mon Fils bien-aimé, écoutez le. Dieu est présent dans le cœur de tout homme et le pousse à la vérité et la lumière. Là encore ils se sont fermés.
Et nous qui avons tous ces témoignages avec tous les sacrements, allons-nous faire comme ces juifs ou allons-nous nous laisser modeler par les différents enseignements de l’Église, les actions de Dieu dans notre vie et autour de nous ? L’Esprit Saint est là dans nos cœurs. Écoutons-le puisqu’il veut nous conduire à Jésus, notre Sauveur.