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Angélus: le Pape prône le repos contre «la dictature du faire»

L’alliance du cœur et de la lenteur. Avant de réciter la prière mariale de l’Angélus, dimanche 21 juillet, place Saint-Pierre, le Pape a exhorté chacun à cultiver son désert intérieur au milieu du bruit et de l’affairisme quotidiens. Seule manière selon lui d’être présent pour son prochain, sous le regard de Dieu.


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«Venez à l’écart dans un endroit désert, et reposez-vous un peu». Méditant sur l’Évangile selon saint Marc de ce dimanche 21 juillet, qui reflète la compassion de Jésus devant la foule qui l’attendait «comme des brebis sans berger», le Souverain pontife est revenu sur ce binôme en apparence «inconciliable» formé par le repos et la compassion.

«Une société prisonnière de la précipitation»

/Si Jésus apparait préoccupé par la fatigue des disciples, «peut-être saisit-il un danger qui peut aussi affecter notre vie et notre apostolat, lorsque, par exemple, l’enthousiasme dans l’accomplissement de la mission, ainsi que le rôle et les tâches qui nous sont confiés, nous rendent victimes de l’activisme, trop préoccupés par les choses à faire et par les résultats», s’est demandé François, déconseillant de trop s’agiter, au risque de perdre de vue l’essentiel et d’épuiser nos énergies en tombant dans la fatigue du corps et de l’esprit.

Un avertissement important pour la vie et la société contemporaine «souvent prisonnière de la précipitation», mais aussi pour l’Église et pour le service pastoral: «Prenons garde à la dictature du faire!», s’est exclamé le Pape.

La compassion ne s’éprouve que le cœur reposé

Ce repos proposé par Jésus n’est pas une fuite du monde ou une retraite dans le bien-être personnel, a précisé le Successeur de Pierre, au contraire, face aux personnes perdues, il éprouve de la compassion. L’Évangile nous apprend donc que ces deux réalités -repos et compassion- sont liées: «ce n’est que si nous apprenons à nous reposer que nous pourrons avoir de la compassion».

“Ce n’est que si nous apprenons à nous reposer que nous pourrons avoir de la compassion.”

«En effet, il n’est possible d’avoir un regard compatissant, qui sache saisir les besoins de l’autre, que si notre cœur n’est pas consumé par l’angoisse de faire, si nous savons nous arrêter et, dans le silence de l’adoration, recevoir la Grâce de Dieu.»

Un tête à tête entre Dieu et soi-même 

Et l’évêque de Rome d’interpeller fidèles et pèlerins de ce mois de juillet: «Est-ce que je sais m’arrêter au cours de ma journée? Est-ce que je sais prendre un moment pour être avec moi-même et avec le Seigneur, ou est-ce que je suis toujours pris dans la course des choses à faire?» En cette période estivale, François a donc exhorté chacun à trouver un peu de «désert» intérieur au milieu du bruit et des activités quotidiennes.

JO de Paris: le Pape espère que les athlètes seront des messagers de paix

À cinq jours des 33e Jeux olympiques d’été qui débuteront à Paris vendredi 26 juillet, le Souverain pontife a rappelé ce dimanche combien le sport est aussi «une grande force sociale, capable d’unir pacifiquement des personnes de cultures différentes». François a confié espérer que cet événement soit «un signe du monde inclusif que nous voulons construire» et que les athlètes, avec leur témoignage sportif, «soient des messagers de paix et de bons modèles pour les jeunes».

«En particulier, selon la tradition ancienne, les Jeux olympiques devraient être l’occasion d’établir une trêve dans les guerres, en démontrant un désir sincère de paix», a affirmé l’évêque de Rome, qui avait déjà fait parvenir un message sur la trêve olympique, vendredi 19 juillet, à l’occasion de la messe d’ouverture de la trêve en l’église parisienne de La Madeleine.

L’esprit olympique, antidote au tragique de la guerre

S’adressant à l’archevêque de Paris, Mgr Laurent Ulrich, François y décrit les JO comme «un lieu exceptionnel de rencontre entre les peuples, même les plus hostiles»«En cette période troublée où la paix mondiale se trouve gravement menacée, je souhaite ardemment que chacun ait à cœur de respecter cette trêve dans l’espoir d’une résolution des conflits et du retour à la concorde», y affirme encore le Pape. «L’authentique esprit olympique et paralympique est un antidote pour ne pas tomber dans la tragédie de la guerre et se racheter en mettant fin à la violence», a soutenu aussi François, préfaçant le 13 juin dernier un ouvrage de la Librairie éditrice vaticane (LEV) intitulé «Jeux de paix. L’âme des Jeux Olympiques et Paralympiques».

Le dispositif du 26 juillet au 11 août

Au Village olympique situé dans le nord de Paris, 2 000 sportifs sont déjà arrivés, selon le CIO. Le lieu doit accueillir 14 250 personnes, dont environ 9 000 athlètes. Outre des renforts étrangers, quelques 35 000 policiers et gendarmes et 18 000 militaires français seront mobilisés en moyenne chaque jour pour sécuriser les Jeux où sont attendus 15 millions de visiteurs, selon le ministère français de l’Intérieur.

François: «Les femmes souffrent souvent d’un manque de reconnaissance»

Le Pape François a signé la préface de «Femmes et ministères dans l’Église synodale», écrit par les cardinaux Hollerich et O’Malley et trois théologiennes, dont l’évêque anglican Jo Bailey Wells, qui ont participé à la réunion du C9 en février dernier. Pour le Saint-Père, «le drame des abus nous a obligés à ouvrir les yeux sur le fléau du cléricalisme qui est une manière déformée d’exercer le pouvoir dans l’Église dans laquelle tout le monde peut tomber: même les laïcs et les femmes».

Salvatore Cernuzio – Cité du Vatican

Les femmes, leur rôle et leur souffrance pour la reconnaissance «de ce qu’elles sont et de ce qu’elles font». Puis les ministères ordonnés, la synodalité, le drame des abus qui «nous a ouvert les yeux» sur le «fléau» du cléricalisme et l’exercice déformé du pouvoir dans l’Église, même par les laïcs, même par les femmes elles-mêmes.

Toutes ces questions ecclésiales sensibles sont abordées dans la préface que le Pape François a signée pour le livre, « Femmes et ministères dans l’Église synodale« , un ouvrage à dix mains écrit par trois théologiennes et deux cardinaux: la sœur salésienne Linda Pocher, professeur de christologie et de mariologie à l’Auxilium de Rome (qui a également signé l’introduction); Jo Bailey Wells, évêque de l’Église d’Angleterre et sous-secrétaire générale de la Communion anglicane; ainsi que Giuliva Di Berardino, consacrée de l’Ordre des Vierges du diocèse de Vérone, liturgiste, professeur et responsable de cours de spiritualité et d’exercices spirituels. Les cardinaux Jean-Claude Hollerich, archevêque de Luxembourg et rapporteur général du Synode, et Seán Patrick O’Malley, président de la Commission pontificale pour la protection des mineurs, ont également participé à l’écriture de ce livre.

Dialogue entre auteurs

Ce dialogue, en l’occurrence virtuel, ou plutôt «littéraire», est toutefois le fruit d’un véritable dialogue entre les auteurs eux-mêmes, ainsi qu’avec le Pape et le Conseil des cardinaux lors de la réunion du C9 du 5 février 2024. Une réunion à laquelle, pour la première fois depuis l’institution de cet organe, les trois théologiennes ont été invitées par le Souverain pontife à participer, afin d’offrir des contributions et des «provocations», selon la définition de François, sur le thème du «rôle de la femme dans l’Église».

La question est maintenant explorée dans cette nouvelle publication parue le 9 juillet. Elle fait suite au précédent livre de Sœur Linda Pocher et d’autres auteurs dont le titre « Démasculiniser l’Église« , s’inspire d’une expression du Pape lui-même.

Les ministères ecclésiaux, un sujet important et sensible

Dans la préface, publiée ce jeudi dans son intégralité par L’Osservatore Romano, le Pape déroule sa réflexion à partir de l’un des postulats clés de son pontificat: «la réalité est plus importante que l’idée». C’est le même principe -et François s’en dit satisfait- qui guide «le programme proposé par sœur Pocher pour la formation du Conseil des cardinaux sur le thème de la femme dans l’Église, même en ce qui concerne une question aussi importante que délicate comme celle des ministères dans la communauté ecclésiale».

Le drame des abus

Derrière ce thème se cache «une certaine souffrance des communautés ecclésiales quant à la manière de comprendre et de vivre le ministère». Ce n’est pas «une réalité nouvelle», a souligné le Saint-Père, rappelant comment «le drame des abus nous a obligés à ouvrir les yeux sur le fléau du cléricalisme, qui ne concerne pas seulement les ministres ordonnés, mais une manière déformée d’exercer le pouvoir dans l’Église dans laquelle tout le monde peut tomber: même les laïcs, même les femmes».

«Écouter les souffrances et les joies des femmes est certainement une façon de nous ouvrir à la réalité», a estimé François.

“En les écoutant sans jugement et sans préjugés, nous nous rendons compte qu’en de nombreux endroits et dans de nombreuses situations, les femmes dans l’Église souffrent précisément du manque de reconnaissance de ce qu’elles sont et de ce qu’elles font, mais aussi de ce qu’elles pourraient faire et être si seulement elles en avaient l’espace et l’opportunité. Les femmes qui souffrent le plus sont souvent celles qui sont les plus proches, les plus disponibles, préparées et prêtes à servir Dieu et son Royaume.”

Ne pas sacrifier la réalité sur l’autel des idées

Le Pape François nous invite donc à regarder la réalité plutôt que les idées, afin d’éviter de tomber dans le «piège» dans lequel l’Église elle-même a souvent trébuché au cours de l’ère moderne, à savoir celui de «considérer la fidélité aux idées plus importante que l’attention à la réalité».

«Cependant, la réalité est toujours plus grande que l’idée, et lorsque notre théologie tombe dans le piège des idées claires et distinctes, elle se transforme inévitablement en un lit de Procruste, qui sacrifie la réalité, ou une partie de celle-ci, sur l’autel de l’idée», a reconnu le Saint-Père. Le mérite du volume «Femmes et ministères dans l’Église synodale» est donc de «ne pas partir de l’idée, mais de l’écoute de la réalité, de l’interprétation sapientielle de l’expérience des femmes dans l’Église».

Les femmes dans l’Instrumentum laboris

La question du rôle des femmes dans l’Église a refait surface ces derniers jours avec la publication de l’Instrumentum laboris de la deuxième session de la XVIe Assemblée générale ordinaire du Synode des évêques en octobre prochain. En effet, le texte de base pour le travail des pères et mères synodaux souligne «la nécessité de mieux reconnaître» leurs charismes et leurs vocations. Les femmes, souligne le texte, «en vertu du baptême, sont dans une condition de pleine égalité, reçoivent la même effusion de dons de l’Esprit et sont appelées au service de la mission du Christ».

Ainsi poursuit l’Instrumentum laboris, le premier changement à opérer est donc «celui de la mentalité», avec «une conversion à une vision de relation, d’interdépendance et de réciprocité entre les femmes et les hommes, qui sont sœurs et frères dans le Christ, en vue de la mission commune».

Quant à la question du diaconat féminin, le cardinal Mario Grech, secrétaire général du Synode, a rappelé, lors de la conférence de presse de présentation de l’Instrumentum laboris, qu’elle ne sera pas abordée lors de la prochaine assemblée car elle fait l’objet d’un des groupes d’étude mis en place par le Pape pour approfondir la réflexion théologique et pastorale sur des questions spécifiques. Cette question a donc été confiée par François au dicastère pour la Doctrine de la foi, dans le contexte plus large des formes ministérielles, en collaboration avec le Secrétariat général du synode. Le travail, annonce le document sur les groupes d’étude publié en mars, visera à répondre au désir de l’assemblée synodale d’une «plus grande reconnaissance et appréciation de la contribution des femmes et d’un accroissement des responsabilités pastorales qui leurs sont confiées dans tous les domaines de la vie et de la mission de l’Église».

La seule cause qui vaille : le refus de la violence

Devant l’escalade de la violence politique et son sinistre spectacle, les chrétiens portent la seule cause qui vaille : celle du refus de la violence. Curé doyen de la ville de Lille, le père Benoist de Sinety appelle à privilégier le dialogue sur l’anathème.

Benoist de Sinety – publié le 07/07/24

Et si on calmait le jeu ? Histoire de se rappeler, simplement, que nous sommes des hommes, des femmes, qui appartiennent à une même nation et qui avancent vers un même destin. Si on arrêtait de jouer la carte du pire pour espérer l’emporter ? Voici qu’un ministre de l’Intérieur évoque 51  actes de violences contre des militants ou des candidats. Autant d’actes répréhensibles, autant de poursuites et sans doute de condamnations. Mais c’est un peu rapidement oublier que toute campagne comporte des actes de violence : les colleurs d’affiches d’autrefois qui mettaient des lames de rasoir à destination de qui oserait les arracher, bagarres entre militants dans les collages de nuit…

Violences de part et d’autre

Une amie m’envoyait hier le SMS reçu par sa fille, que voici (avec l’orthographe digne d’un enfant de CP) : « Bonjour, votre profil a été repéré comme supportant de la propagande rn et a été ajouté à la liste des militants repertoriés rn qui sera utilisée pour la chasse au nazi qui aura lieu si le rn passe dimanche. Toute ces personnes sont déjà entrain (sic) d’être étudiées et retrouvées et seront défigurées par une milice dédiée (ils ont pour ordre que la personne nazi tabassée soit irreconnaissable) ». D’autres évoquent des militants d’extrême-droite prenant en photo des compatriotes sortant de réunion du Nouveau Front populaire et les menaçant, eux aussi, de « faire des listes ». 

On joue avec la violence de part et d’autre, des sommets de l’État jusque dans les quartiers. On joue à se faire peur, jusqu’au jour où on y arrive. Les chaînes d’infos vendent mieux leurs espaces de pub, les invités des plateaux prennent l’air grave et sentencieux. Nous rêvons tellement d’être des Américains, que nous fantasmons leurs hoquets démocratiques.

Une France « à vif » 

Il est vrai, par ailleurs, que la classe politique est depuis belle lurette, dévalorisée : séries télévisées qui présentent tout sous le prisme du complot et du cynisme, humoristes qui, pour combler leur manque d’inspiration, se ruent sur l’humour facile, commentateurs salariés qui ne cessent de dénoncer les erreurs des gouvernants sans avoir jamais eux-mêmes pris le risque d’y rechercher les choses positives.

Il faut infiniment plus de courage pour résister à la violence que pour y succomber.

Il y a une France « à vif » : une France qui souffre d’être méprisée, d’être relayée, qui s’entend dire que le bonheur se trouve de l’autre côté de la rue et qui ne comprend plus qui peut la représenter légitimement. Il manque un cap. Il manque une vision. Il manque une générosité. À qui la faute ? Sans doute pas simplement aux politiques, mais à l’esprit de show, d’entertainment dans lequel on les maintient. Il leur faut en permanence être dans les codes d’une communication, au risque de ne faire que répéter avec des intonations différentes, les mêmes choses. Mais cette France à vif n’est pas pour autant violente. Ils sont très peu nombreux ceux qui rêvent du grand soir : quelques dingues qui n’ont jamais enterré Trotski, et quelques nervis qui gonflent leurs muscles devant le miroir narcissique d’une nostalgie stérile. Il faut infiniment plus de courage pour résister à la violence que pour y succomber. Les vrais héros sont ceux qui se refusent à sombrer dans l’esprit de revanche et qui prennent le risque d’être conspués et traités de lâches par ceux qui s’y précipitent sans réfléchir. 

Le dialogue plutôt que l’anathème

Après avoir agité le spectre du fascisme, puis celui du marxisme, voici que paraît maintenant celui de l’absence de tout gouvernement. Cette danse macabre ne peut pas être l’avenir de notre pays. Nous valons collectivement mieux que cela. Et parce que tout cela ne présage rien de simple, il ne serait sans doute pas inutile que tous ceux qui se refusent à ce sinistre spectacle, s’affichent comme militants de la seule cause qui vaille : celle du refus de la violence, condition absolue de la démocratie. En commençant par exemple par se rendre au bureau de vote en arborant un symbole de paix : un brassard blanc par exemple ? Se manifestant ainsi comme désireux de privilégier le dialogue sur l’anathème, la rencontre sur la défiance, l’espérance sur le cynisme, la bonté sur le mépris…

On nous explique que le vote des baptisés est maintenant, lui aussi, explosé. On ose poser ici l’acte de foi de croire que dans leur immense majorité, les disciples du Christ sauront vivre l’Évangile quoi qu’il en coûte de leurs colères, parfois légitimes, et leurs désirs de revanche… Et qu’ils s’affichent au cœur de toute violence, comme porteurs de la présence du Prince de la Paix.

En juillet, le Pape invite à prier pour les malades

Dans sa vidéo mensuelle de prière, réalisée ce mois-ci en collaboration avec l’archidiocèse de Los Angeles, le Pape François élève sa prière pour que le sacrement de l’Onction des malades devienne toujours plus un « signe visible de compassion et d’espérance».

Dans son intention mensuelle de prière pour ce mois de juillet, le Pape François demande de prier pour les malades, et en particulier «pour que le sacrement de l’Onction des malades donne aux personnes qui le reçoivent, ainsi qu’à leurs proches, la force du Seigneur, et devienne de plus en plus pour tous un signe visible de compassion et d’espérance».

L’Église croit et confesse que le prêtre vient en aide en administrant l’Onction des malades, un sacrement qui « offre la consolation » à ceux qui souffrent d’une maladie, ainsi qu’à leurs proches. L’invitation du Pape François à la prière de toute l’Église est une façon de mettre en évidence que l’Onction des malades est un sacrement de nature communautaire et relationnelle.

La proximité de Jésus

Ce sacrement assure la proximité de Jésus à la douleur de celui qui est malade ou âgé, le soulagement de ses souffrances et le pardon de ses péchés, mais il n’est pas synonyme d’un miracle de guérison du corps ni même d’une mort imminente.

L’Onction des malades est, bien souvent, le sacrement oublié ou moins reconnu, souligne le Pape dans la vidéo. Cependant, «c’est Jésus lui-même qui vient pour soulager le malade, pour lui donner la force, pour lui donner l’espérance, pour l’aider ; et aussi pour lui pardonner ses péchés. Et cela est très beau !» 

Méditation du 12è Dimanche ordinaire, B: Jésus est présent et agit dans nos vies

Chers Frères et Sœurs,

En ce douzième dimanche du temps ordinaire, l’Eglise nous donne de méditer l’évangile de la «tempête apaisée». Nous connaissons bien cet épisode: Jésus qui invite ses disciples à prendre la barque et à passer sur l’autre rive. Il est là, dans la barque, avec eux. Mais la traversée n’est pas de tout repos. Le vent leur est contraire, et les vagues les submergent. Et devant tout cela, Jésus dort sur un coussin, en arrière; et ne semble pas inquiet de ce qui constitue, aux yeux des disciples, un danger imminent. Ceux-ci crient vers lui, et Jésus intervient en leur faveur, fait taire le vent et ramène au calme la mer, leur reprochant, au passage, leur manque de foi.

Cette intervention du Seigneur fait passer les disciples de la crainte devant les menaces de la mer à une grande crainte devant celui qui se présente comme maitre des éléments du monde: «Qui est-il donc, celui-ci, pour que même le vent et la mer lui obéissent?» (Marc 4, 41). Cette intervention de Jésus renvoie, d’une certaine manière, aux paroles adressées à Job, qui servent de première lecture en ce dimanche. Oui, seul Dieu est le Seigneur de l’univers, lui qui trace à la mer et au vent leurs limites. L’interrogation des disciples sur ce Jésus, à qui la mer et le vent obéissent, constitue donc, en soi, une profession de foi en la divinité de Jésus, sa reconnaissance comme Seigneur de l’univers, celui qui les sauvera, non seulement de danger des éléments de la nature, mais aussi de la mort éternelle; celui qui se présente en eux comme le Messie, le «Oint de Dieu».

L’évangile de ce dimanche s’adresse aussi à nous aujourd’hui. Que de fois n’avons-nous pas l’impression d’une indifférence de Dieu, même lorsque, comme chrétiens, nous suivons ses indications, et essayons de ramer vers les divers horizons qu’il nous indique? Devant notre propre situation, devant la situation de nos pays et du monde, en face de ce que peut vivre l’église, nous aurions aujourd’hui envie de crier vers lui: «Maitre, nous sommes perdus: cela ne te fait rien?». Laissons-nous rejoindre par cette parole de Jésus: «Pourquoi êtes-vous si craintifs? N’avez-vous pas encore la foi?». C’est un appel à la confiance en sa présence constante dans nos vies, même lorsque nous avons le sentiment de ne plus sentir cette présence: «il est là au cœur de nos vies; et c’est lui qui nous fait vivre». Appel aussi à être attentifs à cette présence, que nous étouffons parfois par la crainte des vagues contraires qui, souvent, nous fait sombrer. Appel à reconnaitre l’amour infini du Père, qui, par son Fils Jésus, ne cesse de nous donner vie et souffle, malgré nos égarements.

Si, devant l’autorité de Jésus sur les vagues de la mer, les disciples ont entrevu sa divinité, nous aussi, devant cette présence aimante de Dieu dans nos vies, nous pouvons pousser cette exclamation admirative: «Qui donc est Dieu pour nous aimer ainsi?». Reconnaissance de l’amour de Dieu qui conduit à la transformation de nous, pour devenir des «créatures nouvelles». Invitation à centrer notre vie sur Jésus qui est mort et ressuscité pour nous, comme nous l’enseigne la deuxième lecture de ce jour: «le Christ est mort pour tous, afin que les vivants n’aient plus leur vie centrée sur eux-mêmes, mais sur lui, qui est mort et ressuscité pour eux» (2 Cor. 5, 15)

En ce dimanche, demandons donc au Seigneur de nous donner de découvrir, jour après jour, sa présence agissante dans nos vies. Qu’il nous accorde de voir toute chose sous le regard de son amour infini; et de vivre de cet amour, car c’est cela le plus important.

Ainsi soit-il!