C’est ce psaume qui me vint à l’esprit quand nous avons aperçu la cathédrale Notre-Dame de l’Assomption de Luçon, le 28 juin dernier, en marchant de Saint-Cyr en Talmondais vers la cathédrale.

Ce pèlerinage de notre Paroisse, Saint-Jacques de Moutiers, vers la cathédrale de Luçon s’était inscrit en effet dans la ligne de la démarche jubilaire de cette année 2025 dont le thème est "pèlerins d’espérance". Nous étions une bonne vingtaine, pour ne pas dire 22 personnes, à marcher de Saint-Cyr en Talmondais vers la cathédrale de Luçon. Notre marche pèlerine a été ponctuée de temps d’échanges entre personnes qui apprennent à se connaître et de moments de prière du chapelet. Nous avons fait une halte déjeuner dans une maison qui nous a offert l’hospitalité. C’était convivial
Arrivés à la cathédrale vers 15 heures, nous avons eu la joie d’être accueillis par le curé, recteur de la cathédrale, le père Dominique Lubot . Son mot d’accueil nous a situé dans les démarches à faire pour bénéficier d’une indulgence plénière.
Nombreux étaient les pèlerins qui ont fait la démarche vers le sacrement de la réconciliation donné par 4 prêtres, au point que le temps était trop court pour effectuer les différentes démarches au cœur de la cathédrale. Mais l’esprit
d’unité et la ferveur spirituelle de tous prévalant sur toute individualité, nous a permis de tenir dans le temps car nous avons effectué les différentes démarches en communauté paroissiale tous ensemble.
Ce fut le moment le plus émouvant et le plus inspirant, car la cinquantaine de pèlerins faisait un seul cœur et une seule âme. On pouvait chanter « qu’il est bon et doux pour des frères, de vivre ensemble et d’être unis ». Les différentes démarches ont été clôturées par la célébration de l’Eucharistie présidée par le père
Verkys. C’est dans la joie et l’allégresse que nous avons rejoint nos communes respectives grâce à l’entraide des pèlerins venus en voiture en début d’après-midi.
Que le nom du seigneur soit béni maintenant et à jamais. Ce pèlerinage reste une expérience inoubliable qu’il faudrait renouveler même en dehors du cadre jubilaire. Ensemble disons merci à Dieu.

Père Verkys