En ce début du mois de février, je pense particulièrement à tous ces malades et personnes âgées qui ne peuvent plus vivre leur foi avec leur communauté habituelle et qui la vivent autrement, chez eux, à l’hôpital, dans une maison de retraite ou autre. Leur communauté leur manque et certainement qu’ils nous manquent également. Cette année le dimanche de la santé sera célébré le 9 février sous le thème : « Qui enverrai-je ? » Comme le prophète Isaïe nous sommes invités à répondre : « Me voici, envoie-moi » pour leur porter un peu d’affection, de réconfort et de chaleur humaine.
Un malade m’a écrit ceci tout récemment : « Les visites sont des cadeaux merveilleux ».
Avec eux et pour eux l’Église en cette année jubilaire nous invite à regarder l’avenir avec espérance et garder au cœur l’amour profond du Christ pour nous et dire comme saint Paul dont nous avons fêté la conversion le 25 janvier dernier : « Alors, qui pourra nous séparer de l’amour du Christ ? la détresse ? l’angoisse ? la persécution ? la faim ? le dénuement ? le danger ? le glaive ? J’en ai la certitude : ni la mort ni la vie, ni les anges ni les Principautés célestes, ni le présent ni l’avenir, ni les Puissances, ni les hauteurs ni les abîmes, ni aucune autre créature, rien ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu qui est dans le Christ Jésus notre Seigneur.» Rm 8,35-39 En effet, il porte avec nous nos fragilités, nos souffrances et nos misères.
Pour manifester notre présence auprès des malades et des personnes âgées, j’aimerais inviter ceux qui le désirent à se manifester pour que nous réorganisions le Service Évangélique des Malades (SEM) sur notre paroisse. Par nos prières offrons la souffrance et la solitude de nos frères et sœurs au Seigneur. Ne les oublions pas.
Père Verkys NONVIGNON