La venue de Dieu en notre chair, sa volonté de devenir pleinement homme fut un scandale, un blasphème pour les juifs du temps de Jésus.
Il relit pour nous les Écritures et tout ce qui concerne cet évènement unique, inouï, inattendu et incroyable.
Samedi 1er juin 2013
Le scandale d’un Dieu qui s’est fait homme et qui est mort sur la croix à été au cœur de l’homélie du 1er juin. Le souvenir du martyr Justin, dont on célébrait la mémoire liturgique, a offert au Pontife l’occasion de réfléchir sur la cohérence de la vie et sur le noyau fondamental de la foi de chaque chrétien: la croix. « Nous pouvons faire toutes les œuvres sociales que nous voulons, — a-t-il affirmé — et ils diront: mais qu’elle est bonne l’Église, qu’elles sont bonnes les œuvres sociales que fait l’Église ! Mais si nous nous disons que nous faisons cela parce que ces personnes sont la chair du Christ, alors vient le scandale ». Sans l’incarnation du Verbe, le fondement de notre foi vient à manquer, a souligné le Pape : « Ceci est la vérité, ceci est la révélation de Jésus. Cette présence de Jésus incarné. Tel est le point ». Si on oublie cela, « la séduction » pour les disciples du Christ « de faire des choses bonnes sans le scandale du verbe incarné, sans le scandale de la croix » sera toujours forte. Justin a été un témoin de cette vérité, parce que c’est précisément pour le scandale de la croix qu’il s’est attiré la persécution du monde. Il a annoncé Dieu qui est venu parmi nous et s’est identifié à ses créatures. L’annonce du Christ crucifié et ressuscité bouleverse ses auditeurs, mais il continue à témoigner de cette vérité à travers une cohérence de vie. « L’Église n’est pas une organisation de culture, de religion, ni même sociale ; elle n’est rien de cela. L’Église est la famille de Jésus. L’Église confesse que Jésus est le Fils de Dieu qui s’est fait chair. C’est cela le scandale et c’est pour cela qu’ils persécutaient Jésus ».