C’est ce qui découle des lectures de ce dimanche. L’amour fraternel nous oblige à la correction fraternelle toujours dans le respect de la dignité de l’autre. Je ne dois pas me taire sur le péché que l’autre a commis contre moi ni sur le mal qu’il a fait mais je suis appelé à aller le voir et lui parler seul à seul. Cela tient du respect que je lui dois. Je ne le vilipende pas. Cette démarche de correction fraternelle nécessite de la patience et de la détermination. Si le frère ou la sœur ne m’écoute pas je vais trouver quelqu’un d’autre
avec moi pour aller lui parler et si là encore il n’écoute pas , j’en parle à la communauté. S’il n’écoute pas la communauté non plus il faut considérer comme un incroyant et prier pour sa conversion comme nous le faisons pour ceux qui ne croient pas.
Dans une société où l’individualisme est présent et fort dominant, ces textes liturgiques nous appellent à la solidarité sur le chemin du salut. Nous sommes responsables les uns des autres. C’est pour cela qu’il faut persévérer à sauver l’autre. Sinon Dieu nous en demandera compte. Ne soyons pas coupables par notre silence.
Il est aussi souligné à la fin de l’évangile l’importance de la prière communautaire. Quand deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis là, au milieu d’eux. Développons cette capacité de pouvoir prier ensemble en famille ou en groupe d’amis ou de proches.
Bonne semaine