Petite et grande histoire de l‘Église Saint Nicolas

L’Église Saint Nicolas que nous connaissons aujourd’hui est vraisemblablement la 3ème qu’ait connu notre paroisse.
Selon l’histoire, probablement une légende, la première aurait pu se situer sur le Rocher de l’Aunis et certains de nos anciens étayent cette version par la présence sur le rocher de pierres de taille qui ne seraient que les ruines de notre première église ou première chapelle.

Cependant des historiens dignes de confiance attestent bien de l’existence d’une chapelle déjà dédiée à Saint Nicolas (qui rappelons-le est entre autres, patron des marins), dès 1227. Mais ils la situent en bord de mer et de marais.

La chapelle est érigée en cure en 1615 et notre évêque de l’époque s’appelait Armand Jean du Plessis de Richelieu.
Souvent attaquée par la mer et le sel, la première chapelle fut démolie en 1725

La deuxième église fut édifiée à partir de 1729 à l’emplacement actuel. Construite avec les matériaux de l’époque c’est à dire de la pierre de mer, du sable et de l’argile (d’aucun dirait du brie), elle a très vite manifesté des signes importants de dégradation et en 1868, comme elle menaçait de s’effondrer, les autorités de l’époque ont décidé de démolir l’édifice chancelant et de reconstruire le bâtiment d’aujourd’hui sur les plans de Monsieur BALLEREAU architecte à Luçon.

Notre église actuelle a donc un peu moins de 150 ans, ce qui est jeune pour une église.
Sur les photos de 1929 et de 2021 on constate que l’architecture est la même mais que l’aspect extérieur a bien changé.

L’outrage des ans a conduit la commune à effectuer une rénovation extérieure complète de l’édifice en 2002/2003, le beffroi ayant été fortement endommagé par la tempête de 1999 a été remis à neuf. C’est ainsi qu’après 3 ans de silence, nos 4 cloches, Félicienne, Victoire Adèle, Marie Ferdinande Gabrielle et Marie Philomène Augustine se sont éveillées de leur torpeur le 24 décembre 2003 à minuit pour la joie de tous

Autres lieux de culte

Nous ne serions pas complets si nous n’évoquions pas l’existence de 2 chapelles, l’une à la Grière largement utilisée en juillet et août et celle de la Terrière, malheureusement aujourd’hui quasi désaffectée.