Notre réponse à l’invitation de Dieu (P. Verkys)

Les lectures de ce dimanche, en particulier la première et l’évangile, parlent du royaume de Dieu en terme de noces. Le royaume de Dieu tel que présenté dans les Écritures est avant tout une fête. Nous en avons un avant goût dans l’eucharistie célébrée tous les jours.


C’est aussi important de démontrer l’importance que nous accordons à l’eucharistie, ne serait-ce que celle dominicale, en nous y présentant en tenue de noces. C’est triste qu’on ait perdu cette dimension de fête qu’est l’eucharistie : heureux les invités au repas des noces de l’Agneau, disons-nous, avant la communion. Pour des fêtes terrestres nous nous tirons à quatre épingles mais pour l’eucharistie, ce n’est pas toujours le cas.


Les invités ont refusé de se présenter aux noces pour des raisons diverses : commerce, champ ou autre. Cela peut aussi s’adapter à nous chaque fois que nous nous préoccupons des choses de la terre sans aucune place pour Dieu, pour la prière dans notre agenda et même dans certains cas où nous privilégions autre chose à la messe du dimanche : réunion ou fête de famille, rencontre, sport, plage ou autre et j’en passe. Nous préférons nos joies terrestres assez pauvres puisqu’elles excluent l’auteur même de la joie.

Avec Dieu la joie éclate davantage.


Nous répondons à l’invitation de Dieu par la foi mais nous devons nous parer des œuvres de charité qui sont la tenue exigée pour l’entrée au Paradis, dans le royaume. Sans la charité nous n’avons pas notre place au Ciel. La foi et la charité sont indissociables. Ce sont les deux pieds dont nous avons besoin pour être de bons chrétiens. Mais que vaut un corps sans la colonne vertébrale?

Notre colonne vertébrale en tant que chrétien, c’est l’espérance. Sans espérance nous ne pouvons pas tenir dans la foi et notre charité devient vaine car elle n’est pas tournée vers l’Éternel . L’espérance nous permet de marcher dans la nuit la plus obscure et de croire en la promesse et en l’amour de Dieu qui nous veut pour le bonheur.