« La santé n’est pas un luxe », lance le Pape à des techniciens de la santé

Par Anna Kurian – « La santé n’est pas un luxe ! », a affirmé le pape François devant les représentants de la Fédération nationale italienne des techniciens de santé de radiologie médicale et des professions techniques de la santé, de la réhabilitation et de la prévention, le 16 janvier. Il les a invités à pratiquer « la sympathie » plutôt qu’une « application froide des protocoles ». Durant l’audience, le Pape a salué l’ »engagement » et le « dévouement », « spécialement quand il sont cachés », des membres de cette fédération représentant quelque 160.000 professionnels. Évoquant « l’expérience très particulière, difficilement imaginable, de la pandémie », il a fait observer que « sans (leur) engagement et (leurs) peines, de nombreux malades n’auraient pas été soignés » et a rendu hommage à leur « sens du devoir animé de la force de l’amour », au risque de leur propre santé. 

À l’approche de la Journée mondiale du malade (11 février), le Pape a appelé à lutter contre la « solitude » des personnes malades. Il a encouragé à « ne pas céder à une logique de rendement stérile ou à une application froide des protocoles ». « Les malades sont des personnes qui demandent d’être soignées et de se sentir soignées, et pour cela il est important de se mettre en relation avec eux avec humanité et sympathie », a-t-il déclaré. Le pontife argentin a aussi tenu à rappeler que les professionnels de la santé étaient également « des personnes ». « Vous avez besoin de quelqu’un qui prenne soin de vous, à travers la reconnaissance de votre service, la protection de conditions de travail adaptées et la participation d’un nombre approprié de soignants, afin que le droit à la santé soit reconnu à tous », a-t-il dit. 

« La santé n’est pas un luxe ! », a alors répété le pontife de 86 ans, en avertissant : « Un monde qui met à l’écart les malades, qui n’aide pas celui qui n’a pas les moyens de se soigner, est cynique et n’a pas d’avenir. » En concluant, le Pape a insisté sur les « valeurs éthiques » de leurs professions. Valeurs qui, « unies à la connaissance scientifique et aux compétences, permettent d’accompagner les personnes (…) de la meilleure façon ».

Article tiré de La Lettre du Vatican,,,,,Un service exclusif de l’agence vaticane I.Media pour les membres Aleteia Premium