En ce dimanche de « Gaudete », dimanche de la joie, nous sommes invités à nous réjouir de la venue du Seigneur qui est proche. Cette invitation à la joie s’adresse à toute la création comme nous pouvons le constater dans la première lecture : « Le désert et la terre de la soif… Le pays aride, qu’il exulte et fleurisse comme la rose…. Cet appel à la joie est universel car Jésus vient sauver non seulement l’homme mais tout le créé
Comment peut-on connaître cette joie quand on est en prison comme Jean Baptiste ?
Quand on est malade, en situation de divorce ou au chômage ?
Jean dans son doute , alors qu’il a lui même annoncé la venue du Messie, envoie ses disciples demander à Jésus : « Es-tu celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre ?«
Il est dit en effet du Messie qu’il vient libérer son peuple. Mais en même temps les signes que le Messie devrait accomplir, tel annoncé par les prophètes, se réalisent à travers ce que fait Jésus : « Les aveugles retrouvent la vue, et les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés, et les sourds entendent, les morts ressuscitent, et les pauvres reçoivent la Bonne Nouvelle » Donc pas de doute, c’est bien Jésus le Messie, il n’y a plus à en attendre un autre.
Dieu est Dieu et reste présent au milieu du monde malgré toutes les contradictions et les situations que nous traversons. Ce n’est pas parce que Jean Baptiste est en prison que les signes messianiques ne s’accomplissent pas. Il faut patienter et attendre le moment de Dieu qui est le moment favorable qui ne
correspond toujours pas à nos moments. Non seulement qu’il faut avoir la patience mais aussi il faut persévérer dans la foi et l’espérance. Il ne faut jamais désister ou jeter l’éponge car Dieu est fidèle.
Bonne semaine
Abbé Verkys NONVIGNON, curé
Paroisse Saint Jacques de Moutiers